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Rumeurs
- Var a tourné le dos à son roi. Il parait que la déesse des Pactes préfère aujourd'hui les grosses faveurs de Frey !

- On dit que depuis que Tyr a pris les fonctions de son frère aîné, personne n'aurait encore osé lui proposer un coup de main .

- A Tromsø, on hésite à dire si la petite Brynja est maudite ou chanceuse, car après avoir manqué de se faire brûler vive par un dragon, elle a manqué par deux fois la noyade, dont une durant les raids !



 
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 In the end I'm the queen of everybody

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MessageSujet: In the end I'm the queen of everybody   In the end I'm the queen of everybody EmptySam 14 Déc - 20:01

HEL LOKIDÓTTIR

We should never be afraid to die



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ϟ Nom : Hel Lokidóttir ϟ Statut : Déesse des morts, reine de Helheim, princesse bannie d'Asgard ϟ Famille : Fille de Loki et Angerboda, soeur de Fenrir, Jormungandr, Sleipnir, Vali et Narvi, petite fille de Odin et Frigga ϟ Qualités : Intelligente, observatrice, déterminée, courageuse, perspicace, empathique, comédienne ϟ Défauts : Froide, manipulatrice, hautaine, impatiente, colérique, méprisante, obstinée ϟ Pouvoirs : Hel est une puissante magicienne qui connait très bien ses limites. Cela lui a permit pendant des années de cacher à tous et à elle même, la partie pourrie de son visage, bien qu'elle n'en est plus besoin à ce jour. Mais ce n'est pas dans sa magie que réside son pouvoir principale : Hel règne sur le royaume des morts. Elle a tout autorité à l'intérieur de son royaume et possède le pouvoir, parfois bien envié, de libérer les morts.


ϟ Penses-tu qu'Odin est un bon souverain ? À tes yeux, fait-il ce qu'il faut pour maintenir la paix entre les royaumes et l'équilibre dans l'univers ?
Odin un bon souverain ? Laissez moi rire. Oh, je sais, je parle peut-être un peu vite en jugeant quelque chose que je n'ai pas réellement eu l'occasion de voir au quotidien. Effectivement, je n'en ai pas eu l'occasion car Odin m'en a privé. Car Odin, père de toute chose, si bon souverain, a décidé de bannir un bébé de sa splendide cité. Car Odin a décidé de me punir pour être née fille de Loki, fille de Angerboda. Peut-être qu'à Asgard, on le trouve bon. Pour moi, il ne l'est pas.

ϟ Que penses-tu de la race des hommes ? À tes yeux, valent-ils autant que les Dieux, plus, moins ? Qu'ils vaillent plus, qu'ils vaillent moins, ils ont tous une chose en commun : à la fin, ils finiront tous sous ma juridiction. Enfin sauf les plus chanceux, car courageux n'est pas à mes yeux le termes, qui mourront sur un champ de bataille et iront tout droit au Valhalla, où je n'ai aucun pouvoir. Mais évitons de parler de cela. Comme je disais, sauf ces... personnes-là, ils me reviennent tous : Ases, Vanes et humains. Mais les humains... Les humaines sont fascinants. Et tellement naifs...

ϟ Idunn a disparu, et ton immortalité s'est envolée avec elle. Es-tu inquiet, ou penses-tu que le problème sera rapidement résolu ? Penses-tu que Loki a quelque chose à voir avec cela, bien qu'il n'y ait absolument aucune preuve ?
Que Loki ait quelque chose à voir avec cela ? J'en suis persuadée. Je n'ai peut être eu aucune preuve de cela, mais je le sais. Si le problème se résoudra rapidement ? Personnellement, j'émets quelques doutes à ce sujet, surtout si Loki est derrière tout cela. Et pour tout avouer, je n'ai pas envie que le problème soit régler rapidement. Parce que c'est depuis que Idunn a disparu que ma puissance à augmentée, depuis que Idunn a disparu que mon visage est entier. Et je crains que son retour si n'est me voit redevenir comme avant arrête simplement la progression.


ϟ Prénom/pseudo : Lily aka MiniBouh ϟ Fréquence de connexion TOUT LE TEMPS  fire  ϟ Scénario, PV ou inventé ? Je suis un gentil (et sage surtout sage) PV de ce merveilleux forum ϟ Comment as-tu connu le forum ? Par nos deux merveilleuses admin quand l'idée leur est venue (et par Odin, j'approuve !) ϟ Célébrité choisie : Katie McGrath ϟ Le mot de la fin : Vous savez que par tous les dieux, je vous aime, je vous adore, je vous construis un temple en chocolat et caramel à votre gloire ? Et oui, j'allais oublier : love, licorne, paillettes  ballon 

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MessageSujet: Re: In the end I'm the queen of everybody   In the end I'm the queen of everybody EmptySam 14 Déc - 20:01

HISTOIRE

une petite citation ici


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« Mère ? J'ai froid. » Ma voix résonna dans le silence de Jotunheim. Quelques soient les souvenirs que j'avais en ces lieux, le silence y régnait toujours. Un silence qui allait si bien avec le froid ambiant. Un silence que certains semblait avoir peur de briser, peur qui était bien loin de mes préoccupations enfantines, un silence qui conversait avec le hurlement du vent, le crépitement de la glace quand la lumière se posait dessus, un silence qui seul suffisait à me donner froid en ce temps là. Mais un silence auquel j'étais habituée, un silence au quel j'avais presque pris goût. Et à cet instant, après que j'ai prononcé cette phrase, l'absence de réponse venant de ma mère rendit le silence que plus pesant, plus lourd, plus envahissant. Le regard de ma mère se posa sur moi et je me sentis encore plus petite que je ne l'étais. Ma mère était loin d'être la mère parfaite, et même si je n'étais âgée que de peu d'années j'en avais déjà conscience. Mais elle restait une mère, douce et aimante avec son enfant. Alors ce regard froid, ce regard presque dur qu'elle me lançait quand je dis cela me fit reculer de quelques pas. Il m'inquiéta. J'étais trop petite pour connaître la peur, et plus tard je me dirais que ce fut ce jour là que je l'ai découvert. La peur d'avoir déçue, la peur de ne pas plaire. Je n'avais pas peur des monstres sous le lit que craignait les autres enfants, je savais bien qu'il n'y en avait pas sous mon lit, juste une autre couche de glace. Je n'avais pas peur du monstre, car je savais que ma mère viendrait le tuait s'il se montrait. Je n'avais pas peur du monstre car mes maigres talents de magiciennes me permettait de me cacher quelques peu. « Ne dis pas de bêtise. Il ne fait pas plus froid que le reste du temps. » Sentant son regard appuyé sur moi, je baissais les yeux et hochais la tête en signe d'approbation. Mais non, je savais qu'il faisait froid. Après tout, notre monde était fait de glace, cela ne voulait-il pas dire qu'il y faisait froid ? Mais dans ce cas, pourquoi personne ici ne semblait souffrir du froid qu'il y faisait ? Pourquoi étais-je la seule personne à trouver que j'avais froid ? Pas tout le temps, seulement parfois dans certaines circonstances, particulièrement quand je laissais mon esprit vagabondé dans d'autres contrées fictives dont on me parlait sans que je n'ai eu de preuve de leur existence. Et dans ces pays, il faisait chaud. Enfin, ce que j'imaginais être le chaud. Je l'imaginais avec des couleurs vives, du vert et du rouge, sans parler de la couleur or. Je l'imaginais sans les hurlement du vent dans mes oreilles. Je l'imaginais scintillant, vivant et bruyant. Surtout bruyant. Et puis, j'imaginais que je ne frissonnais pas, que mes doigts n'étaient jamais engourdis, que ma peau... ou du moins ce que j'avais de peau ne rougissait pas. J'imaginais tout cela mais au fond de moi, je savais. Je savais que cela existait. Je le savais parce que je m'en souvenais. Je n'en avais jamais parlé à mère, mais je m'en souvenais. C'est flou, lointain mais c'était là. De la chaleur, de la lumière pure et blanche. Je me souvenais de cela. Je ne savais d'où venait ce souvenir mais il était présent et je le rêvais. Je rêvais d'une cité grandiose. Je rêvais de bâtiments aux pierres blanches, aux étoffes colorées et aux statues en or. Je soupirais en pensant à tous cela : cette chaleur, ses rêves, ses lieux lointains que je n'avais le droit de visiter. Soudain, une voix perça dans le silence. Je sursautais en l'entendant. Je connaissais cette voix... Un sourire se dessina sur mon visage asymétrique et d'une main, je rabattais mes cheveux sur la partie moche de ce dernier. De l'autre main, je resserrais l'étoffe que j'avais drapé sur mes épaules pour chasser le froid loin de moi. Puis, sautillant, je me dirigeais vers la provenance de la voix. « Monseigneur Loki ! » Monsieur Loki était un homme étrange. Enfin, il ne ressemblait pas aux autres gens de Jotunheim. Il était plus petit, avec des cheveux d'un noir de jais comme le mien. Il était toujours vêtu de vert. Il semblait presque avoir froid, je voyais bien que parfois il frissonnait et d'autres, les poils du fin duvet qui couvrait ses bras se dressaient à cause de la température. Je savais que c'était le froid qui lui faisait cet effet. Je le savais ! J'appréciais Loki. Il venait de temps en temps et parlait avec moi. Il me parlait d'Asgard, me décrivant la cité que je rêvais par la suite. Il me parlait de contés magnifiques toutes plus belles les unes que les autres. Il me parlait de magie et quand je me montrais assez sage à son goût me l'apprenait. Il était particulier. Il n'était pas comme les autres personnes pour moi, je le savais sans savoir ce que cela signifiait. Je stoppais ma course en arrivant devant Loki. Et même s'il était plus petit que les gens d'ici, je dus lever la tête pour le voir et lui adresser un sourire qu'il me rendit. « Hel, je t'ai déjà expliqué que Loki est ton père... » Je croyais ma mère quand elle me le disait. Mais je ne me souvenais pas qu'elle l'est fait. Peut-être était-ce pour cela qu'il était spécial... « Loki, av... » « Hel ! » Je sursautais et levais des yeux peiné vers ma mère qui fronçait les sourcils. Pourquoi m'avait-elle... oh je comprenais. Ma bouche s'étira et redirigeait mon attention vers Loki. « Père, pensez-vous qu'il fasse froid à Jotunheim ? » Peut-être que lui aussi il avait réellement froid ici...

« Hel, où te trouves-tu ? » Un sourire mauvais naquit sur mon visage alors que j'entendais l'appel de ma mère. Car, à cet instant alors qu'elle me cherchait, je me trouvais à seulement trois mètres d'elle. Peut-être même moins car elle ne cessait de bouger pour me chercher comme si je serais allée me cacher sous cette quantité de tissu. Je n'étais pas très grosse mais en aucun cas j'aurais pu me cacher là dessous sans que ce soit évident. Je n'étais même pas sure qu'en me repliant sur moi même, mes pieds ne dépasserait pas. Mais une mère était loin d'être ce qu'il y avait de plus logique quand elle cherchait ses enfants. Et ma mère n'était pas du genre très patiente, de moins en moins alors que les années passaient. Pourtant, j'étais bien sagement assise en tailleur à même le sol, au dernier endroit où elle m'avait vu, mon livre encore ouvert sur mes genoux. Et quand elle regardait dans ma direction, elle ne me voyait pas. C'était cela qui était à l'origine de mon sourire. Elle ne me voyait pas. J'avais réussi. Mon illusion était réussie ! Une sensation de chaleur douce envahit mon corps en constatant cela et mon esprit criait victoire. Ainsi, je pouvais entièrement me faire disparaître. Il me suffisait de créer une illusion reproduisant l'endroit où je me trouvais. Mais donc, je bougeais trop, sortant du champ que sur lequel j'agissais pour cacher ma présence, l'illusion ne servirait plus à rien. Ou alors je pourrais servir d'ancre pour l'illusion, la gardant au tour de moi. Mais dans ce cas là, si je partais dans une autre pièce, ce serait le sol sur lequel j'étais actuellement que l'on verrait et non le sol de la pièce. Et si, à bien des endroits de Jotunheim cela ne changeait pas grand chose, ce ne serait pas le cas partout. Ce ne serait pas le cas si un jour, et je continuais d'espérer voir ce jour venir, j'avais l'immense joie de parcourir les rues de la magnifique Asgard. Donc, si je servais de point d'ancrage pour l'illusion, il faudrait que celle ci consiste seulement à me faire disparaître et non à reproduire l'endroit comme il serait en mon absence. Enfin seulement... ce n'était pas pour rien que je n'avais pas commencé par faire cela : c'était largement au dessus de ce que je savais faire actuellement. Soupirant, je rebaissais le nez vers mon livre. C'était un cadeau de Loki. Un livre sur la magie, un livre très bien détaillé sur la magie, avec une écriture pleins de boucle et des lettrines dorées. Mes doigts glissèrent sur les lettres en or et l'image que je me faisais du grand palais d'Asgard, lieu de résidence de la famille royale dont je faisais partie, réapparu dans mon esprit. Je la chassais violemment et reportais mon attention sur ma lecture. Les illusions, les illusions... Cette magie plus que les autres me passionnait. Je ne pensais qu'à cela depuis que Loki me l'avait montré pour la première fois, c'était d'ailleurs la chose la plus paternelle que je me souvenais qu'il ait fait à mon égard. Créer des illusions. Parfois, je créais l'image d'une flamme, imaginant la chaleur qu'elle procurait. J'arrivais à positionner des objets nouveaux et immatériels dans la pièce sans que personne ne le remarque. Mais je n'avais encore jamais réussi à disparaître avant aujourd'hui ni à faire l'illusion dont l'envie me rongeait petit à petit. Je voulais donner l'illusion d'avoir un visage. Je ne voulais plus voir cette chaire pourrie dans le miroir. Je voulais plus que personne ne puisse voir les os de mon nez comme c'était actuellement le cas. Je voulais un visage... Je n'avais jamais aimé le mien, en voulant à mes parents depuis aussi loin que je m'en souvenais pour avoir fait de moi cela. En voulant à Odin de m'avoir juger là dessus et sur ma naissance pour me bannir de l'endroit qui peuplait encore mes rêves à ce jour. Peut-être que si j'arrivais à me reconstituer un visage, même un faux illusionniste, une place à Asgard me serait finalement faite ? Je tournais un peu violemment les pages de mon livre, quelque peu agacé par mon incapacité à obtenir ce que je voulais et cette injustice faite à ma naissance. Parfois, j'en voulais à Loki de me l'avoir dit. Pourquoi m'expliquer que j'étais née Princesse d'Asgard bannie ? Que mon grand-père m'avait bannie à ma naissance, me condamnant à grandir loin de ma famille en seule compagnie de ma mère et du reste des habitants de Jotunheim, que j'évitais au tant que possible ? Et le reste du temps je lui en voulais simplement d'avoir fait de moi cela, de m'avoir abandonné à mon sort quand il aurait pu protester ou simplement rester à mes côtés. Alors que la colère montait à nouveau en moi comme à chaque fois que je pensais à cela, un coup dans mon pied me fit sursauter, perturba ma concentration, faisant se briser mon illusion. « C'était donc ici que tu te cachais. » Je levais un regard dur vers ma mère. Voilà plusieurs années que disparaissait l'enfant douce et chaleureuse que j'avais pu être. J'étais devenue amère en apprenant la vérité, je le savais. Et je n'avais aucunement l'intention de changer cela. Je vis bien le visage de ma mère pâlir quelque peu avant qu'elle ne se reprenne. Je lui faisais peur, même à elle. Plus les jours passaient plus je gagnais en puissance, elle le savait. Et plus les jours passaient plus elle craignait mes colères.

D'un mouvement ample de la main, je fermais le loquet que j'avais installé à ma chambre il y a déjà quelques années. Un sentiment de satisfaction m'envahit quand je vis que cela avait fonctionné et du premier coup. Avec l'entrainement, avec les années passant et mon pouvoir grandissant, j'étais devenue une magicienne correcte, du moins je l'estimais. Et pourtant, je continuais de ressentir une certaine satisfaction et fierté de ma personne à chaque fois que le moindre petit artifice magique fonctionnait. Un enfantillage direz certains. L'un des rares que je me permettais encore. J'avais grandit, je n'avais plus le droit de me comporter en enfant. Mère et même Loki avait longuement pris le temps de me l'expliquer. Je n'avais pas perdu le mien à leur dire que je le savais déjà. Pourtant, pourtant... mon projet qui me donnait ce besoin de m'enfermer dans ma chambre n'était-il pas un enfantillage au fond ? Je ne savais quoi en penser alors j'avais décidé de dire que cela n'en était pas un. Je l'avais décidé comme j'avais décidé de la validité des raisons qui me poussaient à faire cela. Qu'importe ! Je n'avais que peu de temps devant moi avant que mes agissements ne soient découverts et je ne pouvais me permettre de laisser se temps filer entre mes doigts à penser à ce genre de détails. D'un autre mouvement de la main j'ouvris le coffre qui me servait à ranger mes affaires. Alors, je choisis quelques vêtements. Je passais des braies et une longue tunique avant d'attacher une cape, un cadeau de Loki, sur mes épaules. J'appréciais du bout de mes doigts le doux tissu. La cape était verte, brodée de doré et quand je bougeais le tissu il me semblait qu'il chatoyait. J'attrapais quelques autres vêtements, dont une fourrure à drapée sur mes épaules pour le soir, que je mettais dans un grand sac en tissu. Fouillant un peu dans mon coffre, j'hésitais à prendre plus. Je finis tout de même par attraper une bourse contenant quelques pièces et mon livre traitant de la magie. On ne savait. Puis je rajoutais les quelques vivres que j'avais volé en cuisine. Le stricte nécessaire. Depuis le temps que je réfléchissais ce voyage, je pensais avoir réussi à optimiser mes préparatif et surtout ne pas trop me tromper en choisissant de prendre ces affaires là. Je n'avais pas besoin d'arme, j'avais ma magie. Je n'avais pas besoin d'autres choses. Le livre de magie était même terriblement dispensable mais l'avoir avec moi me rassurer. Je jetais un dernier regard à la pièce et sourit. Je ne comptais pas sortir par la porte, il y avait trop de chance que mère me voie. Alors, je me tournait vers le mur au fond de ma chambre et d'une main je retirais vivement la tapisserie qui le recouvrait. Un passage, voilà ce qu'elle cachait. Comme je le disais précédemment : j'avais depuis longtemps préparer ce voyage. Je parcourrait le couloir qui me mena directement jusqu'aux écuries où j'empruntais un cheval. Oui, je comptais leur rendre à mon retour... Mais je ne voulais pas revenir. Je n'étais pas sure de vouloir revenir plus exactement. Il y avait mère, et je lui portais tout de même une certaine affection. Je sellais un cheval et le lançais au galop pour m'éloigner le plus possible et que personne ne puisse me ramener ici de force. Je voulais partir. Je partais à Asgard. J'avais écouter les récits de Loki, écouter et encore écouter. Je lui avais demander comment il venait ici et il m'avait parler de ce passage qu'il utilisait, car Odin n'approuvait pas qu'il vienne me voir. Un passage... Le mot c'était ancré en mot comme une nouvelle obsession, supplantant presque celle que j'avais à cacher mon visage sans y parvenir. Alors, aussi discrètement que je le pouvais, je l'avais questionné et petit à petit j'avais obtenu ce que je voulais : des indications. Suffisamment d'indication pour savoir de quel lieu il parlait. Lieu vers lequel je venais de lancer mon cheval au galop... Le chemin me prit quelques jours, mais fut toutefois assez rapide pour que je n'ai à craindre que l'on me retrouve. Mes illusions étaient de plus en plus précises, de plus en plus durable et je savais que j'avais par celles-ci cachée les traces de mon passages à cheval, mettant même de fausses marques dans une autres direction à mon départ. Pourquoi n'arrivais-je pas à façonner un faux visage ? Je ne le savais pas. Je faisais des choses plus compliquée, plus difficile pourtant. Probablement que mon blocage était psychologique, probablement... Pourtant, chevauchant mon cheval avec l'air qui caressait mon visage, je profitais cette sensation de liberté que je n'avais eu depuis des années, depuis que je me savais bannie, depuis que je me connaissais ce destin tout tracés que Odin avait choisi pour moi à ma naissance. Et bientôt, je fus arrivée. Je descendis de cheval et observait le mur de pierre qui se dressait devant mes yeux. Il me semblait tout naturel mais je savais maintenant qu'il ne l'étais pas. Loki avait parlé de sa couleur ocre si particulière. Il n'y avait qu'une seule place dans la zone qu'il m'avait décrite qui correspondait à cela. Ma main se posa sur la roche et je souris à son contact. Asgard... Doucement, j'occultais tout ce qui se trouvait au tour de moi pour me concentrer sur ce seul mot : Asgard. Asgard. Asgard. « Asgard. » Il résonna dans mon esprit comme une douce mélodie et bientôt je sentis de la chaleur, une véritable chaleur provenant d'autre chose que mon corps. J'ouvris les yeux au moment où ma main se retrouva appuyée sur du vide. Devant moi, un pan de la pierre était remplacé par une lumière blanche, une lumière pure. Vivement, je rabattais la capuche de ma cape sur mon visage, mettant mes cheveux de façon à ce qu'un curieux ne puisent voir ce qui se cachait sous le tissu. Et alors, attrapant la bride de mon cheval, je traversais la lumière blanche.

Je me trouvais dans une petite rue. Je vérifiais bien au tour de moi si personne ne m'avait vu arrivé. Mais non, la ruelle était vide. Un grand sourire se dessina sur mon visage et, baissant la tête, je partis en direction de ce qui paraissait être une grande rue. Mais je m'arrêtais bien vite dans ma progression. Quelle était cette étrange sensation ? Je sentais le rouge me monter aux joues sans que je sois gênée ou en colère. Je sentais un drôle de truc se répandre dans tout mon corps.... de la chaleur. C'était de la chaleur. Alors c'était cela que d'avoir chaud ? Je retirais ma fourrure et la ranger dans mes bagages. Vu le temps qu'il faisait ici, ma fourrure ne me ferait que remarquer. Et j'aimais cette sensation de chaud mais je craignais qu'avec la fourrure en plus elle ne devienne désagréable. Mais pour le moment, j'appréciais réellement. Cela me changeait grandement de Jotunheim et son temps froid, du moins que je trouvais froid. Je débouchais dans la grande rue la plus proche et je ne pus m'empêcher de lever la tête. Et que de couleurs, que de beauté, que de lumière ! J'étais bouchée bée, les mots me manquaient pour décrire ce que je ressentais devant ce que je voyais. Moi bouche bée et réduite au silence, cela ne se voyait pas souvent, pour ne pas dire jamais avant aujourd'hui car ma mémoire pourrait me faire défaut pour mes plus jeunes années. C'était d'une telle beauté que je n'avais jamais vu chose pareille. Asgard la magnifique. Mes rêves étaient bien loin de la vérité. La cité était encore plus belle que je ne l'aurais crue, encore plus extraordinaire. Tout n'était que couleur. Toutefois, je finis par me reprendre quand j'aperçus un regard se diriger vers moi. Brutalement, je rabattis mon capuchon sur ma tête ne la baissant quelque peu. Je ne devais être vue, du moins ne devais être reconnue car je n'avais malheureusement pas le droit de me trouver ici. Je guidais mon cheval jusqu'à une écurie. Tendant une pièce à un jeune homme tout en gardant la tête cette fois-ci bien baissée, je lui dis que je reviendrais chercher ma monture dans la journée. Le coeur léger comme jamais je partis ensuite à la découverte de la cité. J'aurais voulu parler aux gens, faire les échoppes mais je ne pouvais montrer mon visage et à vrai dire, j'étais loin d'aimer la compagnie. J'étais trop habituée à la solitude pour trouver du plaisir dans autre chose surement. Si, je trouvais du plaisir dans le paysage qui s'offrait à moi à cet instant, de la sensation de liberté et de fierté que je ressentais à étant là où ça m'était interdit. Ayant tant entendu Loki me les décrire, je pris la direction des jardins de la Reine. Et là bas, je me promenais dans cette verdure chatoyante. Que j'appréciais ces couleurs ! « Sigyn... » Je sursautais en entendant cette voix. Et, prise de panique, je me plaquais contre le buisson le plus proche. C'était la voix de Loki... Mais qui était cette Sigyn a qui il parlait avec des mots si doux, si... passionné ? Il ne m'avait jamais parlé d'une dame de ce nom. Choisissant la curiosité bien que mon instinct me disait de partir, je me glissais aussi proche que je le pouvais, utilisant un de mes sortilège pour disparaître aux yeux de tous et que personne ne me voit en passant. Je n'aurais pas du. Car je voyais Loki parlait à cette jeune femme, que j'entendais ces paroles où il lui parlait d'amour et de vie ensemble... Mon père séduisait une femme, une femme qui était loin d'être ma mère. Tout en étant beaucoup plus belle, beaucoup plus Asgardienne et libre que ne le fut jamais celle qui me mit au monde. Je restais bloquée là, ne sachant que faire. Puis je le vis poser sa main sur la joue de la jeune femme, d'une façon si douce. Mon père avec une autre... Ce fut trop pour moi et oubliant toute illusion ou tentative d'être discrète, je me retournais et me mis à courir dans l'autre direction. Je sentis la capuche de ma cape partir en arrière, mettant mon visage à nu mais je m'en moquais Je sentais juste monter la tristesse en moi, monter la colère à l'égard de Loki une nouvelle fois, monter ce sentiment d'injuste que je cultivais depuis des années. Oubliée toute la joie d'être enfin à Asgard ne serait-ce que quelques heures. Je fermais les yeux et je pus sentir quelques larmes glisser sur mes joues avant de s'envoler à cause de ma course. Je finis par percuter quelqu'un me dirigeant assez mal les yeux fermés. Je tombais au sol et relevais la tête. Je croisais alors les yeux d'une jeune femme aux cheveux noirs, ce qui n'avait l'air commun à Asgard. Son regard se posa sur moi alors qu'elle s'excusa. Son regard se posa sur moi et la peur ne fut dedans. Ni même la surprise. « Ne... ne vous excusez pas. » Ma voix tremblait. Tant de peine que de peur d'être dénoncée pour ma présence ici. Mais alors, j'aperçus mon reflet dans un bouclier en métal accroché au mur le plus proche. Je vis mon visage, mon visage en entier, bien symétrique et... humain. Ma bouche s'ouvrit de stupeur alors que la jeune femme me proposait son aide pour se relevait. « Je me nomme Sif, et toi ? » Je ne pouvais lui dire réellement mon nom et pourtant, un élan de gentillesse à l'égard de cette jeune femme qui me paraissait pas beaucoup plus âgé que moi, me traversa. « Hel..Helga. » Elle me sourit et je lui rendis. Puis, m'excusant, je repartis. Et dès, que je lui tournais le dos, ma main se porta à mon visage. Alors, je pus sentir la peau déchirée, les os sous mes doigts. Un vague sentiment de déception me traversa, ainsi qu'une vague fierté d'avoir réussi à enfin donner l'impression d'avoir un visage complet. Mais tout cela était occulté par tant de colère.

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MessageSujet: Re: In the end I'm the queen of everybody   In the end I'm the queen of everybody EmptySam 14 Déc - 20:02




Posant une main sur la porte, je l'ouvris et sortis sur le perron. Devant moi Helheim dans sa grande majorité. Helheim, mon royaume et ses habitants, âmes de tous les morts sous ma juridiction. Derrière moi, mon palais ou plutôt les ruines d'un palais qui était maintenant le mien. Car, il en était fini de Jotunheim pour moi, fini de la demeure maternelle. Bien que je ne pouvais dire que j'étais particulièrement heureuse de résider à Jotunheim, cela n'était aucunement mon choix. Il en avait été décidé ainsi à ma naissance : quand je serais en âge, j'obtiendrais le royaume des morts. Et me voici, reine de ce pays froid et terrifiant. Reine d'un lieu en ruine, d'un lieu sans société organisée, d'un lieu sans aucune logique. Reine d'un royaume fantôme. Mais cela changerait. Il était hors de question que je reste coincé pour l'éternité dans une place dans un tel état. Alors, coupant le cours de mes pensés avant qu'il ne vogue trop loin, je me tournais vers mon peuple, attroupé si près de moi, et en même temps si loin. Je tentais de me composer un visage patient plus qu'autre chose. Et je pris la parole. « Si je vous aie réuni ici aujourd'hui, c'est pour une raison bien précise : vous parler de l'avenir de Helheim. Je suis ici que depuis peu et déjà, j'ai pu voir ce qui n'allait pas. » Que depuis peu ? Cela faisait même pas un mois de temps humain que j'avais pris le pouvoir. J'étais arrivée un jour, déposée délicatement par les hommes d'Odin au pied extérieur du pont de la rivière Gjöll. Et, tentant de garder une attitude très digne, comme si peu m'en importait, j'avais traversé le pont pour venir ici. Je n'avais pas versé une seule larme. Que ce soit quand je les avais vu arrivé, quand ils m'avaient arraché à mon lieu de vie ou quand ils étaient partis sans un regard de plus pour la petite princesse bannie. Je n'avais pas pleuré depuis que j'étais arrivée. Je n'avais plus pleuré depuis cette première fois où j'avais posé les pieds à Asgard. Car j'avais fini par comprendre que pleurer ne changerait rien. Je n'avais de toute façon jamais été une pleurnicharde. Mais pleurer ne me rendra pas mon droit de résider dans la cité des Dieux, pleurer ne me donnera pas une enfance comme celle que vivent les autres Vanes. Pleurer ne m'apportera rien à part un autre ouragan dans mon coeur. Et je n'avais pas de temps à accorder à cela, pas avant que mon royaume ressemble à quelque chose. Je m'en moquais que seuls ceux qui n'était pas mort en héros sur un champ de bataille soient ici. Quelles stupidité de mourir au combat, soi disant pour la paie qu'une simple alliance équitable peut vous amener. « Et je vous fais la promesse que cela ne durera pas et que, avec votre aide, je rendrais à Helheim sa splendeur. » Si elle n'en avait jamais eu une. Toutefois, je doutais que leur présenter comme cela les aide réellement. Ils étaient peut-être morts mais ici, ils étaient aussi valide que toute autre personne et j'avais besoin de leur participation. Mes talents de magicienne ne pourrait occuper tous les rôles qui avaient à l'être. Alors, je leur dis. Je leur dis que je voulais voir se former des « équipes » si je pouvais le nommer ainsi. Car Helheim avait besoin d'être organisé. Et comme n'importe quel autre royaume, il aurait besoin d'une armée. Là était surement le problème vu que Helheim était constitué de tous ceux qui avaient survécu au champ de bataille mais pas survécu à la vie elle-même. Alors que je voyais mon peuple bougeait et se réunir selon leur compétence, je décidais de me glisser parmi eux. Je me dirigeais vers le groupe qui visiblement se prévalait de faire parti de l'armée. Alors, un homme attira mon regard. Il était un peu plus grand que la majorité et se tenait bien droit. Une barbe lui couvrait le bas du visage et des rides se dessinaient partout sur son visage. Cet homme était mort âgé. « Vous. » L'homme se tourna vers moi et soudain le silence se fit au tour de nous. « Moi, ma Reine ? » « Oui, quel est votre nom ? » « Sveinn, ma Reine. » « Etes-vous un guerrier Sveinn ? » « Je le fus dans ma jeunesse. » Dans sa jeunesse ? Intéressant. « Et qu'étiez-vous ensuite ? » « Un père de famille, ma Reine. » Je hochais simplement la tête. Cette explication me convenait. Un homme abandonnant le combat pour rester avec les siens ? C'était une preuve de courage à mes yeux. Peut-être une stupidité ou une folie pour d'autres, surement même. Mais pas à mes yeux, et ici, cela importait. « Avez-vous des connaissances stratégiques ? L'habitude de mener les hommes ? » « Oui, ma Reine. Mon Jarl m'a en quelques occasions confié cette tâche. » Je hochais la tête à nouveau. Cet homme me plaisait décidément. Et ma décision à son propos était maintenant prise. « Et votre Reine vous le confie maintenant. Menez mes armées Sveinn. » « C'est trop d'honneur ma Reine. Je vous remercie. » Je me contentais de le saluer d'un mouvement de tête, et d'un vague sourire. Il ne savait quel travail il aurait alors. Ce ne serait probablement pas une tâche facile de fédérer en une seule armée des hommes venant de tant de contrées différentes et n'ayant peut-être pas réellement envie d'obéir à quiconque.

Attrapant une brosse d'argent, j'entrepris de démêler ma longue chevelure brune. Je n'avais eu le temps de le faire depuis plusieurs jours et nombreux noeuds s'étaient glissés dans mes boucles noires. Il faut dire que je ne me coiffais pas non plus d'une longue tresse ou autre coiffure bien posée dont pas une mèche ne pouvait sortir comme les dames d'Asgard pouvait faire. Non, je laissais plutôt ma chevelure libre, ramenant quelques mèches à l'arrière pour ne pas être gênée parfois. Une habitude prise durant mon premier siècle d'existence quand elle me servait à dissimuler mon visage aux yeux de tous. Je finis par poser la brosse sur la petite table qui me servait à disposer bien des choses. Puis, doucement, je glissais ma main sur mon visage, m'observant dans le miroir. Les années passant, mes pouvoirs grandissant, peu à peu j'avais « guéri ». La pourriture avait lentement quitter mon corps. J'avais d'abord commencer par avoir le haut de mon torse, jusqu'à la base de mon cou, descendant petit à petit et le reste continuait de venir à son rythme. Une majorité de ses endroits étaient recouverts d'une peau si fine qu'elle était presque transparente. Je soupirais et me levais de mon siège pour apparenter la pièce à la recherche de ma broche à cheveux en argent. « Dame Hel ? » Penchée au dessus de ma couche pour vérifier que la broche ne se serait pas glisser entre deux couches de tissus, je sursautais en entendant une voix. Mais je ne m'inquiétais pas plus que cela en reconnaissant la mélodieuse voix de ma demoiselle de compagnie. « Qu'il y a-t-il Mia ? » Je la vis s'incliner alors que je me tournais vers elle. Mia était quelqu'un de... très cérémonieux. Je ne comptais plus les années depuis qu'elle était entrée à mon service, assez peu de temps après que je sois arrivée à Helheim pour tout dire, et voilà que peu de temps que j'avais réussi à retirer le « Ma Reine » de son langage quand elle s'adressait à moi en privé. Je n'avais pas besoin que chaque phrase que j'entendais soit une piqure de rappel à la tâche qui m'incombait. Mais comme elle me le disait souvent, on ne changeait pas sa nature. Et elle avait été dame de compagnie à la cour des Elfes de Lumière, avant de mourir lors d'une attaque des Elfes Noirs, et visiblement là bas on ne nommait pas sa Reine par son prénom. « Quelqu'un désire à vous voir. Sir Sveinn le fait patienter à l'entrée de Helheim en attendant vos ordres. » Sveinn, mon fidèle général. Il faisait à merveille son travail de mener la garnison de Helheim. Il faisait également à merveille son travail de protéger Helheim de toute intrusion, toute venue autre que celle d'un mort, allant jusqu'à attendre à l'entrée de Helheim avec quiconque venait me voir, généralement pour passer un marché avec moi. La seule personne qu'il laissait maintenant rentrer sans toute cette cérémonie était Hermód, messager des dieux et mon oncle, à qui j'avais officiellement donner le droit d'aller et venir en mon royaume comme bon lui semblait. « Parfait, comme toujours. Qui donc désire s'entretenir avec moi ? » D'une main aérienne, je me drapais de mon manteau et refermais l'agrafe qui le maintenait en place. « C'est Messire Loki, Dame Hel. » Jetant un rapide coup d'oeil dans le miroir et après que j'eus battu des cils, je vis que mon visage avait retrouvé sa fausse apparence. « Fais savoir à Sveinn qu'il peut l'amener à la salle du trône. » Elle hocha la tête et partit pour prévenir mon autre plus fidèle serviteur de mes ordres. Quant à moi, je pris mon temps pour sortir de mes appartements et me diriger vers le lieu où je tenais toujours audience. Voilà bien longtemps que le dieu de la ruse ne m'avait pas rendu visite, au moins une petite dizaine d'année. « Qu'est-ce qu'il peut bien t'amener à moi, Loki ? »

Assise sur mon trône, avec une décontraction quelque peu inhabituelle pour ma personne, je m'ennuyais fermement. La patience était loin d'être une de mes vertus. Et contrairement à ce que l'on pouvait penser, diriger un royaume n'était pas quelque chose qui ne vous laissait jamais un peu de temps. Surtout le royaume des morts. Je n'avais pas de problème de morts, la population continuait d'augmenter un peu plus chaque jour. Et je n'avais pas de voisin pour me faire la guerre comme le faisait les humains, ni d'Elfes Noirs pour faire des raides sur mes terres comme devais-je gérer les Vanes et les Ases. Non, j'avais juste mon royaume a gouverné et, bien que ce fut loin d'en être toujours le cas, actuellement il n'avait même pas besoin de moi pour fonctionner correctement. Je soupirais une nouvelle fois. « Que ce passe-t-il Dame Hel ? » Je tournais mon regard vers Mia, assise un peu plus loin à attendre que je me manifeste. Je lui enviais son calme profond et sa patience à toute épreuve. J'étais de faire preuve de la même chose. Et les ouvrages manuels qui pouvait occupait les mains des femmes ne me passionnait pas. « Je m'ennuie. » Je la vis sourire et étrangement, cela m'énerva au plus haut point. Oui je n'étais pas particulièrement patience mais qu'importe ! J'étais encore « jeune » après tout pour quelqu'un de ma race. Oh nombre de Vane étaient plus vieux que moi, je le convenais. Mais, voilà environ sept siècle que j'étais coincée ici, huit siècle que j'étais coincée tout simplement. Et voilà quoi ? Sept ans au moins, que je n'avais reçu de visites. Il faut dire qu'étrangement, mes contacts avec Asgard étaient devenus presque peu nombreux. Voilà même un siècle que je ne m'y rendais presque pas, dégoutée par la vision du couple « mielleux » que formait Loki et Sigyn comme j'avais pu les admirer alors que je m'étais glissée voir la cérémonie de mariage du prince Thor et de Lady Sif. Sif... je me souvenais d'elle, lors de ma première visite à la cité. Et maintenant, elle était devenue ma tante. Malheureusement, simplement pensé à ces évènements et à cette vision de bonheur dégoulinant que j'avais eu le droit de voir me mettais encore plus en colère. Et je ne parlais pas encore de ma réaction en apprenant l'existence, et la liberté, de Vali et Narvi. Prise d'une bouffée de chaleur liée à la colère, je me levais brutalement de mon trône et me mis à apparenter la pièce en sa largeur. Je sentis plus que je vis le regard de Mia se poser sur moi et je pouvais presque sentir la désapprobation pesée sur mon dos. Peut-être pouvait-elle faire preuve de calme mais ce n'était pas mon cas. J'avais toujours été quelque peu colérique et les années n'avaient fait qu'empirer cette partie là de mon caractère. Probablement parce que j'avais fini par perdre toute patience. Probablement parce que les années passant j'étais devenue de plus en plus amer. Ou peut-être était-ce parce que je cultivais cette colère permanente à l'encontre du monde entier ou presque. Je cultivais ma colère contre Odin, contre celui qui se disait mon père, contre la vie elle-même de m'avoir fait telle que j'étais. Je n'étais en paix qu'avec la mort, car la mort finalement c'était ce qui m'était arrivé de mieux : un royaume, des gens qui m'étaient fidèles et dévoués, bien que morts. La mort c'était ce qui me rendait plus puissante chaque jour. Et ce qui était d'un certain comique c'était que cette puissance me guérissait petit à petit, rendant à mon corps son humanité, son entièreté. Je n'avais même plus besoin d'illusion pour cacher mon visage, ni toute autre partie de mon corps. C'était une nouveauté que j'appréciais. Une chose qui m'adoucissait vaguement actuellement, tempérant entre deux mes humeurs. Mais pas aujourd'hui. Je doutais que quelque chose m'adoucisse aujourd'hui. J'étais si énervée, si ennuyée de mon inactivité. Je pouvais sentir mon sang tambouriner dans mes tempes à cause de cette humeur. « Ma Reine, Hermód, prince et messager d'Asgard, désire vous voir. Dois-je le faire entrer ? » Entendant la voix de mon général, je me tournais vers lui, le visage pensif. Qu'est-ce que venait faire ici le messager des dieux ? Non que voir Hermód à Helheim fusse si rare que cela, mais s'il parcourrait nos terres quand le devoir l'y poussait, ou l'envie qu'en sais-je, il était bien plus rare de le voir me demander. Je hochais simplement la tête pour donner mon approbation à mon garde. Lentement, je retournais m'assoir sur mon trône, bien pensive. La formulation de Sveinn laissait à penser que Hermód venait en tant que messager pour me parler, et non simplement en tant qu'oncle. Si non, Sveinn n'aurait pas rajouter ce titre de « messager ». Qu'Asgard pouvait-elle bien vouloir me dire ? Ou plutôt qu'est-ce qu'un membre de la famille royal avait à me dire, car ils n'y avaient qu'eux pour envoyer le Prince me parlait. Je doutais que ce soit pour me donner une invitation à venir chez eux en vacances. La porte s'ouvrit et je regardais attentivement mon oncle. Son visage était préoccupé, je pouvais le voir. Je lui rendis ses salutations d'usage et l'invitais à parler. « Je viens vous porter la nouvelle de la disparition de Idunn, princesse d'Asgard. » Je n'entendis que cette phrase, la suite se perdit avant d'arriver à mes oreilles. Je me levais brusquement de mon trône. Idunn... la déesse de l'immortalité, la princesse chérie d'Asgard avait disparue. Ce qui laissait sous entendre qu'ils ne savaient pas où elle était à vrai dire. Mais ce n'était peut-être pas cela le plus préoccupant. Non le plus préoccupant était que Idunn était non seulement une princesse, non seulement la déesse de l'immortalité mais aussi la détentrice des fameuses pomme d'or qui confessaient à notre race son immortalité. Sans elles, nous allions tous faiblir, vieillir et finir par nous retrouver aussi mortel que ceux qui nous priaient. Tous... Soudain, je repensais à cette vitalité que j'avais gagné ces derniers temps, depuis que cette même princesse était disparue. Intéressant à savoir. Reprenant mes esprits, réalisant que tous avaient le regard portée sur moi, levée de mon siège et depuis immobile. « Je vous remercie de m'avoir apporté la nouveau, mon seigneur. Je peux vous assurer, le plus sincèrement du monde, que Idunn ne se trouve pas à Helheim. » Je ne savais pas encore ce que je ferais de cette nouvelle mais je savais que j'aurais à y gagner, peu importe dans quel camp je choisirais d'aller.

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Sif Vidardóttir
Sif Vidardóttir
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MessageSujet: Re: In the end I'm the queen of everybody   In the end I'm the queen of everybody EmptySam 14 Déc - 20:50

OFFICIELLEMENT BIENVENUE MA CHOUPETTE  fire fire fire 
Je sais déjà que tu vas tout déchirer en Hel  brille 

I LOVE U  * keur 
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MessageSujet: Re: In the end I'm the queen of everybody   In the end I'm the queen of everybody EmptySam 14 Déc - 20:56

Bienvenue officiellement petite nièce  amoureux 
Hâte de te lire à nouveau, on te n'aime fort fort fort fort fort  slurp 
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MessageSujet: Re: In the end I'm the queen of everybody   In the end I'm the queen of everybody EmptySam 14 Déc - 21:50

Haaaaan merci merci merci merci *

Moi aussi je vous n'aime fort très fort comme les bras de Tonton  ballon 
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Gersimi Óddóttir
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MessageSujet: Re: In the end I'm the queen of everybody   In the end I'm the queen of everybody EmptySam 14 Déc - 21:57

katie est tellement parfaite pour Hel !!  nia 
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MessageSujet: Re: In the end I'm the queen of everybody   In the end I'm the queen of everybody EmptyDim 15 Déc - 4:56

Ma fille chérie !  * 

Tinquiète, ton papounet va se racheter une condition auprès de toi hi hi hi il à des projets slurp
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MessageSujet: Re: In the end I'm the queen of everybody   In the end I'm the queen of everybody EmptyMar 17 Déc - 16:14

Bienvenue sur le forum, et bon courage pour ta fichette ( voui je suis arrivé après mais bon ^^ )
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MessageSujet: Re: In the end I'm the queen of everybody   In the end I'm the queen of everybody EmptyVen 20 Déc - 12:10

Merci à vous trois *

Fiche terminée ! Bonne lecture !
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Sif Vidardóttir
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MessageSujet: Re: In the end I'm the queen of everybody   In the end I'm the queen of everybody EmptyVen 20 Déc - 14:24

BIENVENUE A ASGARD

félicitations petite déesse



(l'utilisation de ce gif est totalement assumée - ou presque)

MA CHOUPETTE * J'étais certaine que Hel t'irait comme un gant, je ne me suis pas trompée nyah Je te l'ai déjà dit mais je vais me répéter, j'aime beaucoup ce que tu as fait de la petite  nia Bon jeu ma fifille, réserve un lien à mama Sif fire

Te voilà validé(e) ! keur Tu vas pouvoir parcourir les mondes d'Yggdrasil en compagnie des dieux et des vikings ! Pour bien commencer, tu dois commencer par aller réserver ton avatar ici, comme ça personne ne te le piquera. Ensuite, tu peux aller ouvrir tes fiches de liens et de topics ici. Si tu as envie de créer un scénario, rien de plus facile, rendez-vous ici. N'oublie pas de réserver l'avatar de ton scénario également ! Enfin, si tu veux flooder et t'amuser, c'est ! red Si tu as la moindre question, n'hésite pas à nous envoyer un petit message, les MPs on adore ça * Surtout, amuse toi bien parmi nous nia keur

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MessageSujet: Re: In the end I'm the queen of everybody   In the end I'm the queen of everybody EmptyVen 20 Déc - 14:29

MAMA SIF *
Merci beaucoup, je vais m'occuper de tout ça alors superman Et bien entendu que je te garde un petit lien voyons !
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MessageSujet: Re: In the end I'm the queen of everybody   In the end I'm the queen of everybody Empty

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