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Rumeurs
- Var a tourné le dos à son roi. Il parait que la déesse des Pactes préfère aujourd'hui les grosses faveurs de Frey !

- On dit que depuis que Tyr a pris les fonctions de son frère aîné, personne n'aurait encore osé lui proposer un coup de main .

- A Tromsø, on hésite à dire si la petite Brynja est maudite ou chanceuse, car après avoir manqué de se faire brûler vive par un dragon, elle a manqué par deux fois la noyade, dont une durant les raids !



 
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 Your pride will be your downfall

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AuteurMessage
Válar Odinfrid
Válar Odinfrid
einherjar

ϟ MESSAGES : 96
ϟ INSCRIPTION : 06/01/2015
ϟ LOCALISATION : Probablement accroché à une pinte d'hydromel au fond d'une taverne crasseuse
ϟ HUMEUR : Exécrable

Your pride will be your downfall 15xh

« People are not
rain or snow
or autumn leaves;
They do not
look beautiful
when they fall »

Your pride will be your downfall 0bzu


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MessageSujet: Your pride will be your downfall   Your pride will be your downfall EmptyDim 19 Juil - 4:19

Your pride will be your downfall
THOR & VÁLAR

Le ridicule ne tuait pas, c'était un fait. Et c'était fort dommage, car Válar s'était senti parfaitement ridicule lorsque Ove lui avait fait savoir qu'il ferait partie de la garde personnelle de Sa Majesté à l'occasion de son déplacement à Vanaheim. Garde personnelle de Thor. C'était tout juste s'il avait su se retenir de rire au nez de son Capitaine, car il fallait avouer que la situation ne manquait pas de comique. Certes, il s'agissait avant toute chose de protocoles, d'apparences et d'autres choses qui n'intéressaient pas le jeune homme une seule seconde, mais tout de même. Garde personnelle de Thor... S'il y avait bien un homme qui n'avait pas besoin d'être flanqué d'une légion d'Einherjar pour le moindre de ses déplacements, c'était le jeune roi, mais qu'à cela ne tienne... Cela lui donnerait l'occasion de quitter la cour et les imbéciles la peuplant, et plus il se trouvait loin d'Ove, mieux il se portait. Si l'humeur de Válar se dégradait de jour en jour, celle du Capitaine n'avait rien à lui envier. On sentait chez lui une frustration certaine et une impatience bouillonnante dont les raisons demeuraient un mystère, que ce soit pour le jeune garde ou le reste de ses compagnons. Comme beaucoup, Válar avait remarqué que l'unité au sein des Einherjar n'était plus ce qu'elle était depuis qu'Ove avait remplacé Vidar. Les tensions étaient omniprésentes, les rivalités nombreuses et l'atmosphère pesante et oppressante. Certes, ils étaient les plus fines lames d'Yggdrasil et des soldats avant toute chose, cependant au sein de leur confrérie, les dissensions étaient dangereuses. Quelque chose se tramait, Válar en avait la certitude, sans toutefois pouvoir rien affirmer à quiconque, son ressenti personnel ne constituant évidemment pas une quelconque preuve. Et puis, quoiqu'il en soit, nul ne prêterait attention aux dires d'un garde aux humeurs et aux idées aussi changeantes que celles de Válar. Quand ce n'était pas son mutisme qui faisait sourciller, c'était sa propension à sortir de ses gonds à la moindre œillade suspecte égarée en sa direction.

Drapé de son orgueil comme de la cape dorée de la Garde Royale, il avait fait route jusqu'au Bifröst en compagnie de quelques uns de ses pairs, qui comme lui-même allaient faire route vers Vanaheim. Le royaume des Vanes n'avait jamais éveillé qu'un intérêt limité chez le jeune homme, qui préférait de loin le mysticisme qui entourait Asgard aux vastes étendues agricoles des terres de Frey. Aussi ne s'était-il rendu dans son royaume qu'à de rares occasions, bien peu d'entre elles n'impliquant pas sa position d'Einherjar. Outre l'apparent ridicule d'escorter le Tonnerre en terres alliées, Válar ignorait comment prendre cette affectation pour le moment inattendue. Il n'était plus dans les bonnes grâces d'Ove depuis ce qui lui semblait être une éternité, aussi s'étonnait-il de se voir offert pareil honneur. Quand bien même cela paraissait insensé et risible, seuls les meilleurs accompagnaient le Haut-Roi dans ses déplacements. Une année plus tôt, il n'aurait absolument pas remis en cause sa place dans l'escorte du souverain, mais les choses étaient à présent bien différentes. On le lui rappelait bien assez souvent, la perte de son bras était handicapante aussi bien pour lui que pour son rang. Après tout, à quoi pouvait bien être bon un Einherjar manchot, hm ? Perplexe, il gardait le silence, observait d'un œil attentif et méfiant ses camarades, comme s'il s'attendait à ce que l'un d'entre eux ne finisse par lui dire qu'il s'agissait d'une bien mauvaise plaisanterie. La présence du second et préféré d'Ove, Bard, était présent, et sa simple présence suffisait à le hérisser. L'homme transpirait de vanité et de médiocrité, il ne manquait pas une occasion de rabaisser ses frères d'armes, pour le simple prétexte que leur Capitaine avait fait de lui son chien de garde. Un statut dont Válar se serait bien gardé de se vanter, par crainte d'y laisser des plumes. Mais après tout, et comme beaucoup, rien ne lui ferait davantage plaisir que de voir Bard chuter du piédestal sur lequel Ove l'avait hissé.

Lorsque le jeune roi fit enfin son apparition, Válar imita le reste de la garde et s'inclina face à lui, se sentant littéralement écrasé par la prestance du dieu. Il se fit violence pour museler le vif sentiment de jalousie qui le prit à la gorge, peu désireux de se faire remarquer et pour une fois, de faire preuve de mauvaise volonté. Quand bien même les raisons de sa présence aux côtés du Haut-Roi restaient un mystère, c'était là une chance inespérée de prouver que la perte de son bras ne le définissait pas en tant que personne, ni en tant qu'Einherjar. Un concept avec lequel il luttait à chaque instant, mais qui petit à petit s'imposait dans son esprit torturé. Patiemment, il attendit que l'Odinson ait fini de converser avec le gardien du point, puis la route vers Vanaheim fut ensuite ouverte. Le trajet fut comme toujours bref, et même après six siècles à emprunter le Bifröst, Válar s'émerveillait encore de voir défiler les constellations et les autres lumières du cosmos entre les royaumes. Heimdall à l'extérieur de la demeure de Frey, au beau milieu de la cour ouverte sur le ciel de la cité. Si le jeune homme ne fut guère surpris de voir le seigneur de Vanaheim accueillir en personne le Haut-Roi,il s'étonna en revanche de le voir accompagné de sa jumelle, laquelle était encore plus droite et fière que dans ses souvenirs. La beauté de Freyja était incontestable, cependant la sévérité de ses traits lui donna des frissons, si bien qu'il préféra détourner le regard au plus vite.

Sur les talons du Tonnerre, lui et ses compagnons entrèrent dans la demeure de Frey, instinctivement sur leurs gardes. Quand bien même les accords de paix avaient été signés, les tensions demeuraient et même un homme aussi peu intéressé par la politique que Válar savait que l'alliance entre Asgard et Vanaheim ne tenait qu'à un cheveu. Dans son dos, il crut percevoir quelques murmures désobligeants, et il se retint tout juste de laisser un sifflement d'agacement lui échapper. Pas ici, pas maintenant. Ses doigts se crispèrent sur le pommeau de son épée tandis qu'ils faisaient halte devant l'immense huis de bois blanc qui s'ouvrait sur le Hall des Puissants. Il haussa un sourcil en captant l’œillade légèrement dédaigneuse que Freyja lança à Thor avant de s'introduire dans la pièce, faisant fi des protocoles et de la bienséance. La grimace réprobatrice de Frey à l'encontre de sa jumelle ne lui échappa pas, en voilà une qui devrait revoir ses manières si elle voulait préserver la paix et retrouver un semblant de pouvoir... Elle aurait vite fait de se heurter à plus fort qu'elle, Válar n'en doutait point. Mais puisqu'il n'était pas de son devoir de rappeler sa place à la fille de Njörd, il se contenta d'attendre les instructions de son roi, peu enthousiaste à l'idée de faire office de colonne décorative tandis que les grands parlaient politique.
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Thor Odinson
Thor Odinson
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MessageSujet: Re: Your pride will be your downfall   Your pride will be your downfall EmptyDim 26 Juil - 20:31

V
anaheim n'était plus qu'un conglomérat de syllabes émétiques aux oreilles du Tonnerre, qui préférait encore les interminables litanies de ses dignitaires que d'avoir à traiter avec ce royaume à la peuplade pourtant si similaire à la sienne. Il était navrant, de constater à quel point ils avaient régressé dans l'estime de chacun, et nonobstant cette fulgurante dégringolade, ils n'avaient d'autre choix que de composer ensemble.  Les deux plus grandes puissances de l'Arbre-Monde ne pouvaient sciemment pas étêter leurs relations diplomatiques, à défaut de les écloper, et cela faisait appel à un considérable taux de circonspection et de bonne volonté. S'il n'en avait tenu qu'à lui, Frey aurait été destitué de son statut, et sa Cité, remise entre de meilleures mains. Mais le bélître s'était sculpté un trône de choix dans le camp de la victoire, faisant de lui un quidam inviolable, là où sa contrée ne l'était point. Le souverain des Ases se sentait profondément navré pour les bonnes gens qui, privées de la force martiale des Einherjar, subissaient les conséquences des actes altiers de leur suzerain. Cependant, il avait sa propre nation à sauvegarder, et s'il fallait des sacrifices pour faire – ironiquement – comprendre à la Vie personnifiée toute la pesanteur de son hérésie, alors, il en serait ainsi. Aussi altruiste pouvait-il être, l'aîné Odinson était dans l'incapacité de sauver Vanaheim de son naufrage, qu'importent ce qu'en disaient les conseillers qui en appelaient à la réconciliation – ceux-là même qui, grisés par la cupidité, se tourmentaient davantage concernant la récente majoration que pour les dangers qui menaçaient de faucher des innocents. Profits égotistes et simagrées, la politique était décidément un pandémonium duquel il se serait bien passé, et au fond, même si Odin ne se réjouissait assurément pas de toutes les coercitions qui écorchaient son enfant, sans doute devait-il se satisfaire que celui-là puisse enfin mesurer tout le labeur de la royauté. La couronne pesait bien lourde sur son crâne doré, et ce n'était ici que l'aurore d'un règne que chacun espérait long et prospère – l'intéressé le premier.

Un énième huis-clos avec les gémeaux de Njörd, un conciliabule supplémentaire qui se promettait sans issue, car chaque parti s'agrichait à ses convictions sans vouloir céder une seule bribe de carne à son rival. Exaspéré par avance, voilà ce que l'Invaincu transbahutait avec lui telle une bête de somme bien endimanchée, une humeur nullement lénifiée par l'obligatoire présence d'une escorte pour le moins superflue. Une autre facette protocolaire qu'il brûlait d'abroger, la grande majorité de ses pérégrinations se devait d'être accompagnée d'une légion de Gardes Royaux sensés le protéger – alors qu'à bien y songer, en cas de méchef, leur roi deviendrait probablement plus leur égide que l'opposé. Quand bien même de genre de détails rongeaient sa patience, il veillait à ne jamais épancher sa contrariété sur ses loyaux factionnaires, qui ne faisaient que suivre une tradition séculaire et les ordres de leur capitaine. Parmi les heureux élus de ce jour, un estropié que l'adonis avait lui-même imposé à Ove, sans offrir plus criarde raison qu'une lubie à rassasier. Bard était évidemment dans les désignés, plein de ce panache faraud que tout le monde lui connaissait, et s'il faudrait un seul et unique réceptacle au courroux de l'Orage, celui-ci était d'ores et déjà tout trouvé. Toutefois, il traversa devant les guerriers en rang d'oignons sans réellement prêter attention à aucun d'eux, et à la suite d'un fugace échange avec l'Omniscient, la horde rupine emprunta le pont arc-en-ciel pour rejoindre leur destination.

La Citadelle d'Opale, presque aussi somptueuse que leur Cité Eternelle – presque, seulement. Le bel arroi fit route jusqu'à la haute demeure des jumeaux de Vanaheim, tous deux présents pour accueillir leur hôte de prestige avec plus ou moins d'acuité dans leur jeu de faciès. La position de Freyja dans cette arantèle politique était équivoque, force était d'admettre que l'Amour n'avait nulle pareille pour rendre ses desseins plus fuligineux qu'une nue de suie. En revanche, elle avait trouvé en l'Inexpugnable un antagoniste de taille en terme d'arrogance et d'opiniâtreté, il préférait encore passer l'arme à gauche plutôt que de la laisser triompher. La Vie et l'Amour se retirèrent dans la salle, bientôt rejoints par le Tonnerre qui désirait tout d'abord adresser un mot à son escorte, à l'abri des oreilles indiscrètes. Après s'être assuré que nul ne les espionnait, il considéra chacun des combattants présents, puis entonna.

« Comme vous devez certainement vous en douter, vous êtes ici pour le décorum, rien de plus. Je me serais volontiers passé de cette escorte si j'en avais eu la possibilité, mais je gage qu'un roi sans gardes fait moins fière impression. » La franchise du Flavescent laisserait pantois les quelques-uns qui n'avaient pas coutume de le coudoyer, mais soucieux de ne pas paraître acrimonieux, il se pressa d'ajouter. « Ne vous fourvoyez pas pour autant, je considère les Einherjar à leur juste valeur, Asgard ne pourrait être en paix sans ses capes dorées. Comprenez seulement que je pense être apte à assurer ma propre sécurité, et que vous, vous auriez mieux à faire que de jouer les rondes-bosses en attendant que j'en aie terminé avec mon huis-clos. C'est un gaspillage de talent, si vous voulez mon avis. » Il secoua le chef, et reprit, étrangement inquiet. « Qui plus est, il n'est pas impossible que vous soyez les proies de lorgnades ou commentaires inopportuns, les Ases ne sont plus réellement les bienvenus en ces terres. Du moins, pas ceux qui symbolisent la royauté. Quoi qu'il advienne, je vous interdis formellement d'être à l'origine d'une querelle ou de répondre à une quelconque esbroufe, je ne tolérerai aucune incartade, est-ce que c'est clair ? » Sourcillant, il arpenta les faciès de tous les guerriers, qui répondirent en choeur tout en claquant du talon pour se mettre droits comme des piquets. Que dirait-on de lui si sa propre garde rapprochée était incapable de se contenir ? Qui plus est, il avait articulé cette logorrhée tant pour éviter un différend avec les sentinelles de Frey que pour empêcher une dissonance intestine. L'on avait beau qualifier les Einherjar de grande famille, certains n'hésitaient pas à jouer d'estoc et de taille pour résoudre leurs altercations, et son regard s'attarda un peu plus longuement sur le galbe de Bard, qui était dorénavant prévenu, car sanction s'en suivrait si frasque se produisait. Ses prunelles échouèrent soudainement sur le Manchot, avant qu'il ne reprenne. « Allez vous mettre en faction. Sauf toi Valar. »

Les Einherjar se dispersèrent, si ce ne fut celui cité, qui dut patienter pour ses homologues d'être éloignés. Le venin de la paranoïa s'instillait peut-être dans l'esprit du jeune homme qui, depuis son terrible accident, souffrait d'un syndrome de persécution. Non pas qu'il imaginait toutes les vexations qui lui avaient été infligées, bien au contraire, mais celles-ci avaient été si nombreuses qu'il croyait désormais les déceler absolument partout. C'était du moins la vision qu'en avait Thor, qui s'esquintait à redonner une once de confiance à un homme qu'il savait valeureux. Il s'approcha alors de lui et entama d'une intonation moins incisive que précédemment. « Valar. J'espère que tu as bien compris mes instructions, car elles valent spécialement pour Bard et toi. » Il le savait prompt à la véhémence, aussi lui faudrait-il ronger son frein face aux provocations, une épreuve à relever – et remporter. « Mais ce n'est pas pour te seriner que je veux te parler. Tu te doutes que ce n'est guère Ove qui t'a placé dans mon escorte, n'est-ce pas ? Je t'ai personnellement demandé, de façon à être sûr que tu m'accompagnes. Si je ne mésestime pas la fidélité de tes pairs ci-présents, j'ai entièrement confiance en toi. » Il le contempla, l'oeillade aussi entière que son verbe, lui laissa le loisir de deviner que la situation était plus importante que les apparences ne le suggéraient, puis poursuivit. « Tu vas te rendre en ville. Près de la taverne du Noble Chenu, tu trouveras un forgeron nain, nommé Garok, qui ne paie à priori pas de mine. Il a, parait-il, des informations capitales en sa possession, sous forme d'une missive qu'un quidam aurait dérobé à un conseiller de Frey. Pour être honnête, j'ignore totalement si cela est vrai et si cette épître a une véritable valeur, il est plausible que ce ne soit qu'un leurre visant à faire du profit. Je te laisse en être juge. » Il lui donna discrètement une bourse remplie d'or. « A toi de voir s'il mérite une récompense et si la missive vaut que je m'y attarde. Si ce n'est pas le cas, fais simplement demi-tour, je me chargerai personnellement à ce qu'il soit châtié pour avoir tenté de me tromper. »
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