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Rumeurs
- Var a tourné le dos à son roi. Il parait que la déesse des Pactes préfère aujourd'hui les grosses faveurs de Frey !

- On dit que depuis que Tyr a pris les fonctions de son frère aîné, personne n'aurait encore osé lui proposer un coup de main .

- A Tromsø, on hésite à dire si la petite Brynja est maudite ou chanceuse, car après avoir manqué de se faire brûler vive par un dragon, elle a manqué par deux fois la noyade, dont une durant les raids !



 
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 LA FAMILLE ϟ Vivre parmi les Vikings (3)

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Les Nornes
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queens of fate

ϟ MESSAGES : 426
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MessageSujet: LA FAMILLE ϟ Vivre parmi les Vikings (3)   LA FAMILLE ϟ Vivre parmi les Vikings (3) EmptyDim 3 Mai - 11:16


la famille
parce que les vikings ne plaisantaient pas avec ça

en général

La société viking est de type clanique, ainsi tout ou presque tourne autour de la famille. Dans l'ensemble, la société est égalitaire et la hiérarchie est limitée comparée au reste de l'Europe. Bien qu'à dominance patriarcale, les femmes ne restent pas moins des figures essentielles puisque ce sont elles qui gèrent la communauté lorsque les hommes s'absentent pendant plusieurs mois lorsque vient la saison estivale et les raids qui l'accompagnent. Il revient à l'homme de gérer les affaires extérieures à la famille et de s'occuper d'obtenir les revenus nécessaires pour subvenir aux besoins des siens, et à la femme de gérer le foyer. Et une femme viking gère son foyer. Elle est véritablement la maîtresse sous son toit, s'occupe des finances de la famille et est la gardienne des traditions familiales en plus de s'occuper de l'éducation des enfants. Et l'époux ne discute pas ses choix. Les femmes sont considérées comme étant plus sages que leurs comparses masculins, raison pour laquelle ceux-ci leur confient les rênes du foyer.

Si la plupart du temps les hommes se contentent d'une seule épouse (pour des raisons d'argent, d'amour ou simplement de respect), il n'est pas pour autant rare de voir un homme avoir une épouse principale et des concubines. Ces dernières ont un statut inférieur à la première épouse, et ne géraient pas le foyer. De plus, un époux ne pouvait avoir de concubines sans l'accord de sa première épouse, tout comme elle ne pouvait pas avoir d'amants officiels sans qu'il ne lui donne le sien. En somme, les époux devaient s'accorder sur ce point (si le mariage était arrangé de base, les concubines et amants étaient courants).

En ce qui concerne la filiation, si les vikings préfèrent naturellement avoir des enfants de leur sang, l'adoption n'est pas rare pour autant. Un couple n'ayant pas d'enfants peut en adopter et les reconnaître officiellement comme les leurs, et des parents trop pauvres peuvent "vendre" leur enfant pour lui assurer un meilleur train de vie. En cas d'infertilité, les vikings ne blâment pas automatiquement la femme. Prouvant une fois de plus la modernité de leur société, ils savent qu'un homme peut être aussi infertile qu'une femme. De plus, ils ont bien compris qu'une femme n'est en rien responsable du sexe d'un enfant à naître, ce sont les dieux qui le décident.


la naissance d'un enfant

Pour les vikings, la naissance d'un enfant était une affaire extrêmement sérieuse, et la future mère n'était pas la seule concernée – contrairement à d'autres pays d'Europe à la même époque. Pour les deux parents, c'était un événement très important, ainsi de nombreuses coutumes l'accompagnaient. Une femme devait impérativement donner naissance à son enfant dans son foyer. Ainsi, quelques semaines avant la naissance, elle s'éloignait rarement de chez elle et ne quittait plus le village, pour être certaine de pouvoir accoucher dans sa demeure. Les villes et villages avec une importante population avaient parfois l'équivalent de nos sage-femmes, généralement les femmes accouchaient avec l'aide de leurs proches (mères, sœurs, amies, etc...). Contrairement à aujourd'hui, toutes les femmes étaient concernées, et savaient donc comment assister les leurs le moment venu. Mais une naissance n'était pas qu'une histoire de femmes, bien au contraire ! Une fois de plus, au contraire de ses voisins d'Europe, un viking assistait systématiquement à la naissance de son enfant. Et il n'était pas seulement présent dans le foyer, il était dans la même pièce que son épouse, à ses côtés. À la fois pour la supporter (ce qui, avouons-le, est plutôt plaisant, car après tout il faut être deux pour le concevoir cet enfant !) et pour d'autres raisons plus officielles. Si le père ne pouvait être présent (décès, disparition soudaine, etc...), c'était l'homme le plus proche de la future mère qui prenait sa place et reconnaissait l'enfant (comme son/sa petit-fils/fille, neveu/nièce, etc...). En bref, une femme n'accouchait jamais sans une présence masculine faisant office de figure paternelle pour l'enfant. Environ un mois avant la naissance de l'enfant, tout comme la mère, le père cessait de s'éloigner de chez lui, au cas où le bébé déciderait de pointer le bout de son nez un peu plus tôt que prévu. Même un homme de haut statut (par exemple un Jarl) mettait ses obligations de côté, ou les confiait à une personne de confiance, pour être certain d'être présent le moment venu. Même un homme banni avait le droit de revenir au village pendant ce laps de temps pour assister à la naissance. D'une certaine façon, la venue au monde d'un enfant était un moment sacré il s'accompagnait ce certains rituels.

Une fois l'enfant né, il revenait au père l'honneur de le nommer officiellement. Évidemment, il discutait du prénom avec son épouse (ou compagne, le mariage n'ayant pas chez les vikings la même valeur que chez les Chrétiens) avant de donner son prénom à l'enfant. Une petite cérémonie (vatni ausinn) se tenait neuf jours après la naissance du bébé, et le père prenait l'enfant sur ses genoux pour ensuite lui attribuer son prénom. En quelque sorte, il le reconnaissait officiellement comme le sien devant les dieux. Il faut noter que les vikings ne donnaient pas n'importe quel prénom à leurs enfants. Les noms avaient une réelle importance, aussi on ne se contentait pas de donner à son enfant le premier prénom sympathique qui passait par la tête. On nommait un enfant après un ancêtre (pour lui demander de veiller sur l'enfant), ou d'après un prénom dérivé de celui d'un dieu pour en invoquer la protection. Un enfant pouvait également être nommé en fonction d'une qualité ou d'un trait que ses parents souhaitaient voir en lui, ou pour ce qu'ils représentaient pour ses parents. En somme, un prénom n'était jamais donné à la légère, et on peut généralement trouver un peu de l'histoire des familles dans les noms de ses membres. La mère, elle, reconnaissait son enfant en lui donnant le sein pour la première fois. Les deux cérémonies avaient donc lieu avec plusieurs jours d'écart, mais toujours devant témoins, pour que les parents ne puissent rejeter ensuite l'enfant. La plupart des parents dormaient avec leur bébé (dans le même lit ou dans la même pièce, pour que la mère ait plus de facilité à s'en occuper) au moins la première année, et il ne quittait jamais sa mère ou presque - les femmes de haut statut pouvaient se permettre d'avoir des nourrices, mais restaient la première femme à s'occuper d l'enfant.

Tout ceci se déroulait si l'enfant était en parfaite santé. Ce qui, malheureusement, n'était pas toujours le cas. Avant d'aller plus loin, il faut comprendre que les vikings n'avaient bien évidemment pas toutes les options que nous avions aujourd'hui si un enfant naissait en mauvaise santé ou avec certaines différences qui lui rendraient la vie impossible à cette époque (aveugle, malformations, autisme, maladies chroniques...). De tels enfants étaient alors "rendus aux dieux". Autrement dit, les vikings les laissaient mourir de faim ou de froid, ou abrégeaient leurs souffrances. C'était considéré comme un acte miséricordieux, il ne faut donc pas voir cela comme de l'infanticide ou de la maltraitance, selon les standards modernes. La vie était extrêmement rude, et des enfants handicapés ne survivaient de toute façon pas ou rarement jusqu'à l'âge adulte. Plutôt que de voir leurs enfants souffrir, les vikings préféraient les rendre aux dieux (certaines divinités ayant pour devoir la protection des enfants, cette pensée confortait les parents qui acceptaient alors plus facilement la perte de leur enfant). Cependant, certains parents ne pouvaient se résoudre à laisser leur enfant mourir, aussi acceptaient-ils le fardeau qu'il représentait. Mais cela restait une rare alternative, car particulièrement lourde à assumer.

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