Ce que n’aurait donné la majorité des hommes et femmes du village pour venir au monde dans la famille du Jarl, les richesses, le bien-être, loin du souci du commun des mortels. Être le fils du Jarl devait être une bénédiction. Devait. Peut-être était-ce le cas pour le premier fils, pour celui qui devait gouverner une fois le père au Valhalla, pour l’héritier, mais pour le second, la réalité était bien différente. En effet, Klaus avait eu la chance de naître dans ce que l’on appelle une bonne famille, du moins du point de vue viking. Néanmoins étant le deuxième fils, son père ayant déjà jeté son dévolu sur son frère aîné, tout ce qu’il reçut de ce dernier ne fut que mépris. Le vieux chef préférant de loin vanter les mérites du premier-né plutôt que de reconnaître les talents et aptitudes de son second fils.

La logique fit en sorte que le gamin, au cœur noble, jovial et aimant dirigea tous ces bons sentiments vers sa mère. Il aimait s’entretenir avec cette dernière qui contrairement à son père ne manquait pas de signe d’affection à son égard. Malheureusement pour le jeune Klaus, cette lumière qui avait longtemps empêché son cœur de s’échouer sur les récifs de l’amertume et de la colère s’éteignit trop tôt. À peine dix ans. Une épreuve des plus difficile, l’amour ayant quitté sa vie. Se renfermer sur lui-même, ronger sa haine et sa jalousie envers l’affection que son père offrait à son frère, rien de bien sain pour un jeune homme en pleine ne recherche de sa personnalité. Il devint rigide et sombre, passant la grande majorité de ses temps libres à s’exercer aux arts de la guerre afin d’extérioriser toute cette noirceur qui s’était emparée de son cœur.

Le bouclier et la hache, si typique des Vikings, devinrent comme une seconde nature pour l’homme imposant qu’il était devenu. Ses traits jadis joyeux avaient fait place à un sérieux sans borne, surtout lorsqu’il était en présence de son frère. Seule sa sœur semblait pouvoir lui tirer un sourire de temps à autre.

La jalousie est une traîtresse qui ne nous abandonne jamais réellement. Bien que reconnu dans tout le village pour ses prouesses guerrières, adorant faire exploit de ses aptitudes, Klaus ne pouvant néanmoins s’empêcher de jalouser son frère et l’admiration dont il était la cible. La mort de son père et l’ascension d’Hagen ne put en rien calmer la jalousie du guerrier.

De longues semaines, il disparut du village. Préférant l’errance, voyageant de village en village, de taverne en taverne, abusant de l’alcool et provoquant chaque soir une nouvelle querelle afin d’en venir au coup. Un pèlerinage qui le ramena finalement vers les siens, à Tromsø. Plutôt que de lui chercher querelle, comme il l’avait espéré, son frère l’accueillit à bras ouverts, une raison de plus pour Klaus de se sentir pitoyable quant à la jalousie qu’il éprouvait vis-à-vis ce dernier. Dire qu’enfant, ils étaient les meilleurs compagnons de jeu.

Hagen lui offrit une place à ses côtés essayant de se rapprocher de ce frère si longtemps distant. Une tactique qui fonctionna plus ou moins adéquatement, le frère cadet ayant bien ancré en lui toutes ces années où leur père n’avait d’yeux que pour le nouveau Jarl. Heureusement, le temps et les épreuves règlent bien des choses. Hagen lui offrit une place à ses côtés essayant de se rapprocher de ce frère si longtemps distant. Une tactique qui fonctionna plus ou moins adéquatement, le frère cadet ayant bien ancré en lui toutes ces années où leur père n’avait d’yeux que pour le nouveau Jarl. Heureusement, le temps et les épreuves règlent bien des choses.

Il y eut d’abord les Jötuns, ces géants des glaces. Une invasion brutale opposant les valeureux guerriers de Tromsø aux colosses. En fier guerrier, Klaus était de tous les conflits possibles, menant les hommes à la bataille tranchant le givre de sa hache. Au moment le plus critique, leurs divinités entrèrent dans la danse, Tyr et les valeureux guerriers d’Asgard venant appuyer les forces de Midgard. Voir les Asgardiens combattre à leurs côtés galvanisa la foi du guerrier, poussant ses prouesses martiales à l’extrême. De nombreux géants périrent de sa hache ce jour-là, continuant de perpétrer sa réputation d’être l’un des plus valeureux combattant du village. Depuis cette bataille sa hache est demeurée imprégnée d’une aura bleuté, le givre, le sang des géants ou une tout autre raison, nul ne saurait dire, mais cela fût suffisant pour convaincre le guerrier de renommer celle-ci. Frostet, la hache du givre. Un peu de superstition certes, mais cela avait un certain cachet.

L’hiver rude maintenant terminé la saison des raids pouvait reprendre et c’est avec joie que le guerrier s’embarqua au côté de son frère dans cette aventure devant enrichir les habitants de Tromsø. La traversée devait s’annoncer pénible et après l’assaut des géants, le Kraken aurait bien pu emporter avec lui de nombreux valeureux guerriers, n’eût été une nouvelle intervention divine. Les seigneurs des océans avaient sauvé l’expédition et les guerriers tandis que pour Asgard, Tyr, une fois de plus, était venu à leur aide. La bête monstrueuse avait été avalée par l’océan et l’on put finalement toucher la côte. Le pilage était un véritable exutoire pour le frère du Jarl. Les visions avaient parlé de richesse infime et c’est ce qu’ils trouvèrent, reprenant la route dans leur navire chargé de richesse.

Dire qu’ils purent profiter de ces richesses aurait été faux, tout comme dire que toute la rancœur qu’il éprouvait face à Hagen avait disparu, Klaus ne pouvant s’empêcher d’éprouver ce sentiment si profondément ancré en lui par les années de mépris aux mains de son père. Néanmoins, un respect mutuel s’était développé entre les deux. Qui sait, peut-être qu’un jour le colosse redeviendrait-il l’homme de jadis, joyeux et bavard, retrouvant ainsi son compagnon de jeu d’antan. Si les épreuves devaient les réunir, celle du dragon qui rôdait près du village pourrait peut-être être la bonne.

Pourfendre la créature, se libérer de son joug peu importe que les dieux répondent ou non à leur appel à l’aide, était maintenant la priorité du guerrier. Terrasser une telle atrocité relevait du mythe et tous le savaient, mais si personne n’y faisait rien, elle réduirait bientôt Tromso en ruine. Le feu et le sang voila leur nouvelle épreuve. Sauver les leurs en offrant leur vie, si tel devait être le cas, Klaus le ferait avec joie, sa place au Valhalla ne serait que mieux garantie.

FRANGIIIIIIIIIIIN Merci pour les modifications, c'est tout parfait Comme je te l'ai dit j'ai beaucoup aimé lire ta fiche et vraiment j'ai grand hâte de dégommer du dragon avec toi *lui donne une claque derrière la tête pour la forme*

Te voilà validé(e) ! Tu vas pouvoir parcourir les mondes d'Yggdrasil en compagnie des dieux et des vikings ! Pour bien commencer, tu dois commencer par aller réserver ton avatar ici, comme ça personne ne te le piquera. Ensuite, tu peux aller ouvrir tes fiches de liens et de topics ici. Si tu as envie de créer un scénario, rien de plus facile, rendez-vous ici. N'oublie pas de réserver l'avatar de ton scénario également ! Ensuite, file donc créer ton sujet pour recevoir des missives, si tu es un dieu ou une valkyrie, fais en de même pour les prières que les mortels pourront t'adresser ici (création des topics de missives et prières obligatoire ).Enfin, si tu veux flooder et t'amuser, c'est là ! Si tu as la moindre question, n'hésite pas à nous envoyer un petit message, les MPs on adore ça Surtout, amuse toi bien parmi nous