Ses ongles se fichent dans le bois rongé du bastingage, il s'agriche avec la puissance du désespoir, avec le paroxysme de l'épouvante. Au barbaresque cantique d'une mer houleuse, font échos les jappements du petit être qui voit son bonheur se faire éviscérer. Comment est-ce arriver ? Comment est-ce possible ? A travers toute la quiète Angleterre, l'on disait que des ostrogoths originaires de l'extrême nord se plaisaient à écorcher les côtes avant de disparaître derrière les ressacs, avalés par un océan duquel ils semblaient être nés. Des contes relativement lointains qui ne les ont jamais inquiété outre mesure, Northwold a toujours été une bourgade paisible, jusqu'à aujourd'hui. L'alarme n'a bramé que trop tard, les hideux drakkars avaient déjà été à l'orée de l'amarrage avant même d'être repérés, une vigilance lacunaire qui aura condamné nombre d'innocentes âmes. Mais, du haut de ses douze ans, Gareth s'interroge... Entre se faire entailler d'une oreille à l'autre et devenir un passager obligé de leur embarcation, quel sort est le pire ? Ceux dont les macchabées jonchent la plage devenue sanglante nécropole n'ont plus à s'en faire, n'ont plus à souffrir, là où ses tribulations à lui, ne font que commencer. Il est l'avant-dernier de la fratrie, trop juvénile pour brandir une estoc ou du moins être enclin à s'en servir, alors, il a laissé ses aînés le convaincre de se racornir dans un coin pour veiller sur leur benjamine, pour attendre dans l'horreur et l'appréhension. Ils auraient dû fuir vers l'intérieur des landes, mais un titanesque protagoniste blême et blondin s'est dressé entre la liberté et eux avant qu'ils n'y aient songé. Il a tenté de défendre Anabeth, il le jure, et sa pommette porte la boursouflure rougeoyante de sa tentative, lorsque le quidam l'a balayé d'un simple revers du poing. C'est uniquement parce qu'il s'est forcé à ne pas sombrer dans l'inconscience et à le poursuivre qu'il se retrouve là, sa soeur conglomérée à lui comme s'il était le récif garant de sa survie. Il s'est sciemment offert pour ne point l'abandonner à il ne sait quel destin, mais autant se jeter dans un banc de squales, car ils ne valent pas mieux. Ca brimbale, l'écume d'une vague lui lapide la silhouette sous l'hilarité grasse des vikings qui rament en cadence, satisfaits de leur rapine. Ils ont pillé toutes sortes de biens, matériels et humains, c'est à peine s'ils ne lèchent pas le sang qui les macule encore, ils sont... infâmes. Le garçonnet s'installe dans un coin à l'écart, il prend Anabeth sur lui et s'échine à la bercer contre son frêle poitrail, derrière lequel son coeur bat pourtant une chamade folle. Il ferme les yeux et prie Dieu, il ne veut plus voir sa mère patrie s'éloigner, il ne veut pas croire qu'il s'engonce dans ce cauchemar.





L'arrière de son crâne cogne contre l'auge à demi pleine, il râle et se masse la boite crânienne. Dans sa mouvance, les fers qui le ceignent chantent une litanie à laquelle il est accoutumé, ils se sont appliqués à lui inoculer la sujétion ces sept dernières années. Déjà sept ans que la Scandinavie est sa geôle algide, il n'a que dix neuf ans, mais il a l'âcre sensation d'en avoir le triple. Les courbes infantiles se sont transvasées en traits adultes, dans ses prunelles mordorées, ne vit plus aucune oriflamme d'innocuité. N'y loge plus qu'une âme consumée par un brasier subversif, l'inimitié le ronge tant et si bien qu'il se demande comment elle ne l'a pas encore liquéfié sur place. Tout n'est plus qu'un cercle infrangible de haine et de rancoeur, d'une aspiration à la vengeance qui finira par avoir raison de lui. Son regard se lève et il contemple la grange, le quotidien agreste ne lui réussit pas. Il en vient presque à regretter les âpres railleries de Hróarr, même s'il est l'idole de son hostilité. Hróarr est ce colosse blondin qui les a arraché Anabeth et lui à leur terre d'origine, à peine rentré au bercail, il a jugé préférable de vendre la fillette à quelque barbare d'un autre hameau et de garder son frère, plus robuste, plus utile. Un maître qui a maintes fois dû essuyer les pulsions rétives de son thraell, autant de fois où le thraell a dû essuyer les châtiments physiques de son maître. L'on ne maltraite pas un trophée de guerre, sauf lorsque celui-ci le mérite, après tut, il n'est qu'un objet de collection de plus, une preuve vivante de la prétendue dignité martiale de celui qui l'a capturé. Entre périodes dociles et indisciplinées, il a fallu créer une harmonie, de quoi ne pas tout de go passer l'arme à gauche tout en ne devenant pas le bon petit roquet de cet homme qu'il exécrait. Et c'est sans crier gare qu'il y a quelques semaines, son propriétaire l'a offert à son oncle contadin, le condamnant à un exil en dehors de Tromsø pour des besognes autrement plus éreintantes que celles qu'il avait jusqu'à présent exécutées. Rúni, que le bougre se nomme, et ni lui, ni sa truie de compagne, ni ses gorets d'enfants ne lui sont particulièrement amicaux. Combien de fois s'est-il retrouvé enchaîné tel un clébard à cette fichue auge depuis son arrivée ? Délaissé entre les gerbes de foin et le cul des chevaux, il vaut encore moins que tout le cheptel de cette ferme. Il en a eu confirmation aujourd'hui, après qu'il ait botté la croupe d'une poule qui s'était amusée à le talonner toute la journée durant. Il lui avait involontairement – ou pas – brisé l'ossature, dommage qu'il n'ait pas eu le loisir de dissimuler les preuves de sa culpabilité. L'un des très jeunes fils de Rúni l'avait surpris, et c'était lui qui avait goûté aux semelles du paysan en guise de punition. Il passerait la sorgue dans la fraîcheur norvégienne, sans pitance à défaut d'eau, et serait amené à reprendre les travaux dès l'aube. Seigneur tout puissant, qu'il les hait.

Gareth renâcle et arbore un rictus écoeuré, ses calots cernés se lèvent vers les cieux jaspés d'astres qu'il peut apercevoir d'ici. Il n'a jamais renoncé à sa foi monothéiste, mais il s'est lui aussi fait abreuver des récits fantasmagoriques quant aux déités de cette implacable nation, leur panthéon est aussi disparate qu'ubuesque, et peut-être... est-il temps de combattre le mal par le mal. « Tss. Ca vous fait marrer, vous aussi ? Vous prenez votre pied à voir vos satanées ouailles martyriser des soi-disant renégats qui ont jamais rien demandé ? Vous n'avez pas idée de ce dont la piété d'un anglo-saxon est capable ! » Il sourcilla et son timbre se fit plus acrimonieux. « Alors quoi ?! Vous avez peur du résultat ? Peur de voir qu'un étranger peut avoir plus de valeur qu'un viking ?! Venez, aidez-moi seulement à briser mes chaînes, donnez-moi le feu pour calciner ceux qui ont ruiné ma vie et vous aurez gagné plus qu'un fidèle ! » Il ouvre les bras, comme pour appeler quelque force divine à lui. « Ah mais, vous êtes peut-être trop nobles pour ça ?! Même toi, Loki ?! Roi des menteurs, je veux boire le sang de mes détracteurs à même leur cou, je veux être le fléau humain de cette maudite communauté qui m'a tout pris ! Fais de moi ce que tu veux, mais accorde-moi ma vengeance ! Laisse-moi piétiner leurs cadavres fumants et cracher sur leurs chairs brûlées, rends-moi ma liberté !! » Il vocifère les dernières voyelles, son appel se perd dans la noirceur de la nuit, et revient un silence mortuaire. Son dos s'avachit contre l'auge et il soupire, l'eurythmie enfiévrée par la frénésie de sa patenôtre. C'est inutile. C'est idiot. Il s'en veut presque d'avoir essayé, d'avoir eu une flammèche d'espoir que ça fonctionnerait, non, il faut se rendre à l'évidence, il est seul.

Il s'est assoupi, juste une petite heure, suffisante pour qu'il ne voie rien poindre à l'horizon. C'est un étrange toucher qui l'extirpe de ses songes, quelque chose s'est enroulé autour de sa taille, ça bouge, ça glisse, et une tête reptilienne se hisse par l'échancrure de son haut. Gareth cesse instantanément de respirer et louche sur la bête qui se met à niveau de son faciès, la langue fourchue effleure son nez, les deux iris en fissures le toisent beaucoup trop intensément. Un serpent. Un énorme serpent noir d'obsidienne, ses squames miroitent un indicible reflet smaragdin, et il oscille, de gauche à droite, dans une danse pernicieuse qui semble narguer ou hypnotiser le jeune homme. Celui-ci n'effectue pas le moindre geste, il patiente, et la créature s'échappe de son vêtement pour amonceler son corps sur ses jambes, où elle se campe pour mieux l'observer. De trop longues secondes s'écoulent, les iris sondent les iris, et le thraell quête pour une solution. Il n'avait jamais vu pareil animal auparavant, il est à la fois somptueux et inquiétant, une partie de lui-même lui brame de s'éloigner, mais une autre, lui ordonne de rester. Une curiosité qui pourrait lui coûter cher, d'ailleurs, le cheptel alentours semble subitement agité, une aura l'effraie, Gareth a tout juste le temps de guigner un destrier tentant de s'esbigner de son alvéole avant que la gueule du reptile ne s'ouvre béante. L'éclat de deux crocs aussi affûtés que des surins le mit en alerte, il place ses deux bras en égide devant sa figure et essuie l'assaut dans un rauquement caverneux. Les crochets se plantent dans son poignet, un ample mouvement suffit heureusement à décrocher le serpent qui ondule hors de son champ de vision, non sans lui avoir déversé ses toxines dans l'hémoglobine. Le sylphe se tient la main en geignant, des plaies suinte un fluide étonnamment sombre, comme si son organisme larmoyait une encre acide qui fait apparaître, sous sa peau devenue diaphane, ses veinures en un macabre réseau obscur. La douleur est vive et diffuse, quel genre de venin est-ce donc ? La sudation et l'étourdissement le conquièrent, et avant même qu'il ne puisse balbutier, il s'alite, inconscient.





Gareth arpente discrètement les venelles de Tromsø, il se cache dans la fourrure qui le garde des températures négatives, un objectif à l'esprit. Voilà une dizaine de jours qu'il est de retour en ville, son odyssée en terre agricole s'est achevée de la plus surprenante des façons. Cette nuit où le serpent l'a attaqué, Rúni est décédé. Retrouvé froid dans sa couche, deux fentes sanguinolentes dans la gorge, semblables à celles qui ornent aujourd'hui son poignet dextre. Même si la théorie semble insensée, il est certain qu'ils ont été victimes du même reptile, à la différence que lui, a survécu à la rencontre. Pour quelle raison ? Il en a une petite idée, qu'il conserve pour lui seul. La femme du contadin s'est plu à pointer le thraell du doigt en arguant qu'il n'était qu'une anathème ambulante, certes, mais faute de preuves pouvant directement l'incriminer, elle n'a pas pu le faire exécuter. Résultat, elle l'a rendu à Hróarr, qui a accepté le cadeau empoisonné bon gré mal gré. Depuis cette sorgue, l'anglo-saxon a décidé de mettre fin à sa catalepsie et de prendre les choses en mains, tant et si bien qu'il a tissé une brigue félonne qu'il s'en allait justement entamer. Sa cible : Asá. La soeur de son maître, qu'il coudoie depuis son arrivée dans les environs. Son galbe lui apparaît d'ailleurs, il accélère ses foulées de manière à la talonner de près, ce qui alerte aussitôt l'intéressée, qui fait soudainement volte-face pour le jauger. « Pourquoi tu me suis ? Tu devrais être à la maison, si tu n'y es pas pour le retour de Hróarr il sera furieux. Il faut que je te parle, c'est urgent. Ca ne pouvait pas attendre que je rentre ? Non, personne ne doit nous entendre. Suis-moi, allons à l'écart... » Il observe autour d'eux, puis fait signe à son interlocutrice de le suivre un peu plus loin. Si Asá s'exécute, elle croise ensuite les bras sur sa poitrine et lui darde une oeillade critique.

« Bon ? J'ai une offre à te faire. Enfin, disons plutôt... une collaboration à te proposer. Une collaboration ? Ah, parce que t'as quelque chose à m'apporter, toi ? Oui. La Liberté. » La donzelle sourcille, interpellée, tandis que son vis-à-vis étire un large sourire. « Tu vas pas me la faire à moi, je sais très bien comment ça se passe entre ton frère et toi. Depuis la mort de votre père, il se croit tout permis, il se prend pour le chef de famille, et puisque vous n'êtes que deux... On se demande pas qui est le dominant dans l'histoire. Attention à tes mots Gareth ! Arrête un peu, j'ai raison et tu le sais. Ca a jamais été très chaleureux entre vous de toute façon, c'était couru d'avance. Et alors ? Et alors, t'as beau faire ta femelle affirmée, je t'ai pas entendu broncher quand il a dit qu'il offrirait ta main à celui qui lui ramènerait la peau d'un ours brun. » La belle détourne le minois, offensée, sous le regard goguenard du quidam qui reprend promptement. « Je vais la lui ramener, sa fourrure. Quoi ?! Tu m'as bien entendu. Je vais aller chasser l'ours, et quand je reviendrai, ce sera pour t'épouser. T'as bu ta pisse ou quoi Gareth ? Sois pas stupide et écoute. Si je ne fais que lui ramener ce qu'il veut, il refusera, c'est là que tu interviens. Le mieux serait de faire ça devant le Jarl, car si nous sommes tous deux consentants à l'union et que j'ai respecté la dote, Hrothgar devra faire appliquer les règles, que ça plaise ou non à ton frère. En devenant ton mari je deviens viking, et en tant qu'homme libre et membre de la communauté, je suis en droit de défier Hróarr en combat singulier. Je le tuerai à la loyal, devant tout le monde, et à nous l'héritage de ta famille. Enfin, à toi, je n'ai pas l'intention d'exploiter ce qui te revient, je m'en contrefiche. » Asá le contemple avec décontenance, la suggestion est un choc, mais à la voir, elle n'objecte pas comme une soeur aurait dû le faire. Toutefois, elle luit d'hésitation, ce qu'il s'empresse d'étouffer en reprenant la parole. « Tu n'auras plus personne sur le dos, pas même moi. Nous serons officiellement mariés mais chacun fera comme bon lui semblera, tu vivras ta vie, je vivrai la mienne. Tu as tout à gagner, Hróarr va te vendre comme un morceau de viande et on sait tous les deux que tu seras incapable de lui tenir tête. Mort, il nous sera plus utile que vivant. Et comment tu comptes faire pour l'ours ? Et même en imaginant que tu y arrives miraculeusement, tu ne tiendras pas cinq minutes face à mon frère, tu oublies à qui tu as affaire ! Ne t'en fais pas pour les détails, ça, je m'en occupe. Contente-toi de te tenir prête. » La nymphe taquine le bout de son menton en une intense réflexion, elle adresse un regard assassin au thraell, puis... « Marché conclu. »

Le feu crépite et les braises volètent devant lui, le jeune homme est assis auprès de l'âtre de fortune qu'il a érigé en toute hâte, tandis qu'il progressait dans l'épaisse sylve bordant la ville. La forêt aux Ours porte bien son nom, c'est ici qu'il trouvera son butin cutané, il l'espère, mais ce n'est pas l'unique raison de son bivouac. Il s'est sciemment ostracisé car le conciliabule qu'il projette ne peut décemment se tenir parmi la plèbe midgardienne, il le sait, les dieux sont fiers d'être des dieux, mais ils n'ont pas marotte à s'exhiber à la race créée par Odin – c'était du moins ce que les scandinaves avançaient. Ses machinations sont en route, mais pour en rassembler les pièces maîtresses, il lui faut plus qu'une bonne étoile. Il lui faut derechef le poison d'un serpent, et pas de n'importe lequel. Peut-être est-ce orgueilleux de sa part, mais il est persuadé que l'incident de Rúni n'en était pas un, qu'il s'agissait d'une réponse à ses prières. Et de ce qu'il en sait, n'y a qu'un être dans le tout Yggdrasil apte à pareils maléfices, du moins le suppute t-il. Singeant sa première invocation, il lève le regard vers le firmament et s'adresse à lui. « Je sais que tu me vois Loki, je sais que tu m'entends. Symbole de chaos et de malice, si tu as vraiment fait de moi l'un de tes apôtres, je te demande humblement de venir à moi. Je suis prêt à abandonner ma croyance en un dieu unique et à me tourner vers ton occultisme si tu veux bien m'accorder encore un peu de ta roublardise et de tes pouvoirs. » Le silence, si ce ne sont les échos de la nature. Les flammes crépitent, et le thraell daigne patienter sans mot dire. Quand bien même ignore t-il si sa requête va porter ses fruits, il a tout misé sur le soutien de l'Obsidien, et soudain... une inqualifiable douleur le prit au poignet, à l'exact endroit de ses meurtrissures point totalement pansées. Il grogne et se courbe, il serre son avant-bras non sans l'envie de s'estropier sur le coup, mais finalement, la vague se dissout aussi vélocement qu'elle est arrivée. Gareth mire une bribe de derme qui a pris une légère teinte noirâtre, comme s'il y avait frotté du charbon de bois, puis, il soubresaute lorsque des pas approchent. Ses prunelles épousent la sombre apparence d'un individu. Les atours chatoient, la prestance est ineffable, un halo subtil embaume les entours de l'effigie, et sa risette... elle est la rouerie même. Nul n'aurait pu s'y fourvoyer, c'est bel et bien la Dévastation en personne qui se tient là. Rotule au sol dans une révérence involontaire mais opportune, l'esclave le regarde, désarçonné malgré lui, avant de faire choir sa tête vers l'avant en signe de déférence.





Sept ans plus tard, Gareth Bradford n'est plus. Il a cédé sa place à Arnórr Ormfrid, l'anglais transformé en viking. Sa crinière est longue, diaprée de mèches tressées, sa barbe a poussé, il a, comme une pléthore de barbares du coin, des runes tatouées sur le corps, et il parle maintenant au nom des dieux nordiques. Son plan ? Un succès. Le dieu dont il est depuis le séide l'a aidé à acquérir la fameuse fourrure, feu le jarl Hrothgar a appuyé son mariage avec Asá, et une fois leur union officialisée, c'est une fois encore avec le soutien perfide du Farbautison qu'il a vaincu Hróarr. Son nouveau patronyme, il l'a affectueusement choisi, « sous la protection du Serpent », car il relate à qui veut bien l'entendre qu'il a survécu au venin du plus dangereux des reptiles ondulants. Ils ignorent à quel point il dit vrai. C'est ainsi qu'il a consciencieusement fait son trou, tout d'abord discret, puis davantage impliqué, et ce n'est qu'à l'avènement du dorénavant jarl Hagen qu'il s'est introduit sur le devant de la scène. Pisteur émérite – les dieux savent qu'il n'a pas la carrure adéquate pour être un féroce guerrier digne de ce nom – il s'est arrogé une place dans le Thing du chef, une position confortable de laquelle il compte bien éhontément abuser. Il est déjà à l'origine de divers coups bas qui ont naguère handicapé Tromsø, ou du trépas accidentel de certains confrères trop importuns. Quant aux raids, il a l'intention d'y participer... pour mieux les saboter, autant que faire se pourra.

ROLALALA Je t'ai déjà tout dit, mais je vais me répéter J'aime, j'aime j'aime et j'aime

Te voilà validé ! Tu vas pouvoir parcourir les mondes d'Yggdrasil en compagnie des dieux et des vikings ! Pour bien commencer, tu dois commencer par aller réserver ton avatar ici, comme ça personne ne te le piquera. Ensuite, tu peux aller ouvrir tes fiches de liens et de topics ici. Si tu as envie de créer un scénario, rien de plus facile, rendez-vous ici. N'oublie pas de réserver l'avatar de ton scénario également ! Ensuite, file donc créer ton sujet pour recevoir des missives, si tu es un dieu ou une valkyrie, fais en de même pour les prières que les mortels pourront t'adresser ici (création des topics de missives et prières obligatoire ).Enfin, si tu veux flooder et t'amuser, c'est là ! Si tu as la moindre question, n'hésite pas à nous envoyer un petit message, les MPs on adore ça Surtout, amuse toi bien parmi nous