Ting. Ting. Ting. Le bruit du marteau frappant la lame encore chaude résonnait dans une sorte de bulle qui m’entourait. La forge était le seul endroit du village où je me sentais à ma place. Depuis que mère nous avait quitté, je ne m'étais jamais senti aussi exclu de la famille. Seule Gyda demeurait présente en tant que soutien. Son regard m’importait énormément, le sien n’était pas plein de mépris et de dédain. Elle conservait ce même regard pétillant et serein, qu’elle m’adressait depuis déjà une dizaine d’années. Une petite sœur qui valait tout l’or du monde à mes yeux, elle était ma seule bouée dans une vie qui ne laissait aucune place à la pitié. J’avais pourtant essayé, d’être quelqu’un aux yeux de père, mais mes efforts avaient été vains. J’avais beau avoir suivi ses traces en tant que forgeron, cela ne m’élevait pas au niveau d’Alfarr et Árni. Des guerriers qui n’avaient attendu qu’une chose cette année, la période des raids. Oh, père était fier. Fier de ses deux fils qui étaient devenus des hommes à ses yeux, alors qu’ils brandissaient fièrement et vaillamment leurs épées, prêts à s’aventurer dans des contrées qui leurs étaient inconnues encore. Et c’est avec le regard à la fois lourd de tristesse, et empli de fierté, que père les avait regardé partir. Quant à moi, je travaillais, sans relâche, dans une fournaise rude et intense. Gyda ne me quittait pas, elle supportait la chaleur de la forge rien que pour pouvoir rester avec moi. Elle avait un fond solitaire, ce qui ne l’empêchait pas d’exprimer une joie de vivre incomparable. Sans que je ne lui dise, elle savait que je me sentais seul, à forger des armes diverses et variées, c’est pourquoi elle m’accordait sa présence et me faisait la lecture. De nombreuses histoires, venant parfois de son imagination. Et de l’imagination, elle en avait à revendre. La folie rêveuse des petites filles, elle en avait pour trois, ce qui ne manquait pas de me faire sourire à l’écoute de ses contes. Et un beau jour, alors que le soleil se voulait capricieux et se cachait répétitivement derrière les nuages, j’aperçus Árni revenir, les bras remplis de richesses. J’eus un petit sourire de joie à cet instant, ravi de le voir de retour. Cependant, mon sourire disparut rapidement, alors que je croisais son regard mort. Mes yeux cherchaient hâtivement Alfarr, introuvable. Árni n’avait pas seulement de lourdes richesses sur ses épaules, il trainait également le cadavre de son frère. Notre frère. « Gyda, ma chérie, file chercher père. Dépêche-toi ! » Lançai-je à ma petite sœur, avec une pointe de colère. Je le regrettais immédiatement, mais la situation me dépassait. Mère nous avait quitté il y a peu, et c’était au tour d’Alfarr. J’eus un regard perdu vers le ciel. Un regard sombre et amer. Pourquoi nous infligez-vous cela, Dieux ?


« Calme-toi, je t’en prie… » Sifflai-je avec délicatesse. « Me calmer ? Me calmer ?! Pourquoi ? Tu étais où, toi, alors que l’on brandissait nos armes dans le but de nourrir cette famille, ce village ?! En train de forger des épées de pacotille ? » Hurla-t-il à mon encontre. Árni rejetait la mort de notre frère sur moi. Il avait besoin de me tenir responsable, pour ne pas se sentir lui-même coupable de ce décès. Et je le laissais faire. « Je m’occupais de la forge, il fallait qu’une personne le fasse. Et il restait qui, Gyda ? Allons, Árni, sois raisonnable, je… » « Lâche. Tu n’es qu’un lâche. » Me coupa-t-il subitement, avant de tourner les talons et de rejoindre notre humble maison. Je récupérais le marteau me servant à forger, sans avoir la force ni le courage de le brandir afin de poursuivre mon travail. J’étais seul. Le dernier homme fournissant des armes au village tout entier. Mon dernier frère n’avait jamais levé le petit doigt afin de m’aider, quant à père… Il était occupé à sombrer dans les bassesses de l’alcool, jusqu’à ne plus pouvoir relever la tête. Voilà à quoi ma famille avait été réduite en si peu de temps. Détruite. Pourtant, je priais. Je priais le ciel et ses occupants divins de nous venir en aide, de ressouder cette famille. Encore aujourd’hui j’en attendais la réponse, patientant jusqu’à apercevoir la venue d’un quelconque signe salvateur. Je commençais à penser que les Dieux n’étaient que mythes, visant à entretenir une foi afin de ne pas s’écarter d’un chemin vertueux. Je m’écartais peu à peu de ce chemin, et à raison. Soudain, la porte de la maison qui se trouvait à côté de la forge, s’ouvrit brutalement. « Petite peste, n’apprendras-tu jamais de t’occuper de tes affaires ?! » Hurla Árni à l’encontre de Gyda, terrifiée par les gestes violents de notre frère. Depuis la décès d’Alfarr, il s’était montré monstrueux par moments, n’hésitant pas à lever la main sur moi. Seulement sur moi. Je ne me défendais pas, préférant penser que cela lui permettrait de faire la paix avec lui-même. Je me rendais compte que je me trompais, alors que sa main vint gifler brutalement la joue de ma jeune sœur, qui tomba sous la force du coup. Au même instant, que le bruit de cette gifle retentit, quelque chose en moi se brisa. Cette retenue dont je faisais preuve à l’égard de mon ainé disparut. D’un pas lourd, je me dirigeais vers les deux membres de ma famille. Alors qu’Árni s’apprêtait à assener un nouveau coup à Gyda, j’envoyais mon pied fracasser sa cage thoracique, afin de l’envoyer contre la façade de notre domicile. Aussitôt, je levais mon marteau de forgeron, et l’envoya se fracasser contre sa tête. Un flot de sang jaillit de sa bouche, et à juste titre. Je lâchais alors l’arme improvisée et l’agrippa au col afin de le relever. « J’ai fais preuve d’une patience sans limite avec toi, jamais je ne t’ai répondu, je t’ai laissé me rendre coupable d’une chose dont TU étais le coupable. Et c’est ainsi que tu agis ? Tu oses lever la main sur notre jeune sœur toute innocente ? Tu pensais vraiment que je ne mettrai pas en travers de ta route ? Tu te trompes. Alors écoute-moi très attentivement, Árni, chacun de mes mots. Tu prends tes affaires, et tu quittes ce village. Si jamais je te revois un jour, je t’envoie rejoindre Alfarr, c’est compris ? Et si tu penses que je ne suis pas convaincant, alors imagine ce que le village pensera lorsqu’il apprendra que tu as levé la main sur une jeune fille de dix ans. » Sifflai-je, aussi tranchant que les crocs d’un lion dans la chair de sa proie. Mon regard avait changé, jamais il n’avait été aussi sombre et colérique. Chacune de mes paroles était venue avec naturel, toutes étaient aussi réfléchies les unes que les autres. Je n’avais pas laissé de place pour l’hésitation, seulement la haine. Je relâchais Árni, visiblement convaincu par mes propos, notamment les derniers. Ce qu’il avait fait ici ne serait pas pardonné dans ce village. Le visage ensanglanté, il me passa dans le dos. Je m’apprêtais à rejoindre Gyda, lorsque je perçus le bruit du marteau. Je me retournais aussitôt et mis mon bras en opposition au sien, alors qu’il comptait me rendre la pareille. Mon autre poing vint cueillir le bas de sa mâchoire, l’envoyant au sol. « Va-t’en de suite, lâche. Tu te trouveras des affaires en route, tu es débrouillard. » Lançai-je méprisant à son encontre. Il récupéra ses esprits et prit la route de la sortie du village. C’est avec un sentiment de liberté que je pus m’approcher de Gyda, figée au sol. Son regard était horrifié, non pas du fait du geste d’Árni, mais plutôt des miens. La culpabilité me rongea, vis-à-vis de ma petite sœur adorée, désormais choquée par un grand-frère qu’elle admirait auparavant. J’eus pour seul réflexe de la prendre dans mes bras et de la serrer. « Pardonne-moi petite sœur, pardonne-moi… Je voulais seulement te protéger… » Soufflai-je la voix sanglotante. Je ne me pensais pas capable de tels gestes, et pourtant, il s’avérait que cela coulait dans mes veines.


Le temps s’écoulait, et avec lui, la vie de père. L’hiver suivant le départ forcé d’Árni, père expira son dernier souffle de vie. Je lui avais dit que son fils ainé était parti alors qu’il ne supportait plus le décès d’Alfarr. Un mensonge difficile pour lui faciliter la vie. Cependant, lorsque père passa l’arme à gauche, ce fût plus un soulagement pour Gyda et moi, qu’une réelle tristesse. Père était décédé avec Alfarr. Il était devenu qu’une carcasse ivre. Les années s’écoulèrent encore et encore. Je voyais Gyda grandir de jour en jour, jusqu’à devenir femme. Une femme ravissante. C’est ainsi sans mal qu’elle se maria avec son ami d’enfance, ce qui ne manquait pas de me ravir. Je savais l’homme bon, je le connaissais très bien après toutes ces années, et il rendant ma jeune sœur heureuse, ce qui était tout le mal que je lui souhaitais. Le bonheur se profilait à l’horizon, alors qu’elle et moi étions les survivants d’une famille pourtant détruite. Nous y étions arrivés. J’eus enfin une femme, Valdís, la fille d’un marchand du village. L’amour n’était pas réellement présent dans notre ménage, cela se traduisant plutôt par une amitié mutuelle et solide. Nous étions heureux, cela semblait être le principal. Alors que Gyda attendait un enfant, Valdís tomba malade. Après quelques temps, je commençais à comprendre. Une vie donnée pour une vie prise. Et même si je n’aimais pas Valdís comme un mari le doit, j’eus du mal à accepter sa maladie. J’eus versé des larmes lorsque la maladie lui ôta finalement la vie. Arriva finalement le jour de l’accouchement pour Gyda, plus tôt que prévu… Ce qui semblait être un heureux événement, tourna alors au cauchemar. « Que voulez-vous dire par elle ne va pas bien ? » Demandai-je alors aux femmes s’occupant de l’accouchement. « Elle semble perdre la vie tout en la donnant… Nous craignons qu’elle ne survive pas… » M’annonça une des femmes. Tout autour de moi se brisa, dans une réaction en chaîne. Le mari de Gyda avait quitté la pièce, ses pleurs se percevaient d’ici. Nous venions de trouver le bonheur, un but à notre vie. Voilà qu’aussitôt cela nous était retiré, comme si nous n’avions pas été méritants aux yeux des Dieux que nous avions l’habitude de prier. Je sortis prendre l’air, tandis que mes poumons semblaient souffrir d’un disfonctionnement suite à cette nouvelle. Mon regard brillant de larmes se leva vers le ciel. « Suis-je maudit ? » Soufflai-je à l’encontre d’êtres dont je ne croyais plus l’existence fondée. « L’accouchement est terminé. Votre sœur demande à vous voir. » M’annonça une femme dans mon dos. D’un pas hésitant je pénétrais de nouveau dans la demeure, me dirigeant vers le lit où Gyda était allongée. « Grand-frère… Aldarik… Je suis désolée… » Souffla-t-elle faiblement. Tout portait à croire que la fin était proche. Elle peinait à parler, à garder les yeux ouverts, et à serrer la main que je lui tendais. J’emprisonnais sa main entre les miennes, caressant sa peau du bout de mes doigts. « Désolée de quoi ? Tu n’as pas à être désolée. Pourquoi es-tu désolée ? » Demandai-je hâtivement, bouleversé par la situation. « De te laisser seul… Tu es le dernier membre de la famille. La dernière chance de prouver que notre famille n’est pas… n’est pas ridicule. Tu as toujours été le p… plus fort d’entre nous. Je t’admire, tu sais… Et je t’… je t’aime. » Libéra-t-elle dans un dernier souffle. La vie venait de la quitter, cela se voyait au travers de ses yeux toujours ouverts. « Je t’aime, petite sœur. » Ma tête tomba, alors que je m’appuyais sur sa main. Les larmes montèrent immédiatement, tandis que fondais en sanglots. Interminables. Je ne savais combien de temps j’étais resté là, à ses côtés. Le jeune fils à qui elle avait donné la vie n’avait lui, pas survécu. Dans le fond, qu’est-ce que j’en avais à faire ? Je ne vivrai pas mal de cette pensée égoïste, je venais de perdre Gyda, ma petite sœur que j’avais tâché de protéger depuis sa naissance. Le dernier membre de ma famille. Le bonheur n’avait été qu’éphémère. Je maudissais les Dieux tout comme ils m’avaient maudit. Je les maudissais, à la condition qu’ils existaient, ce dont je commençais à douter. Après de longues heures, l’on me raisonna, et je quittais le corps inerte de Gyda, rejoignant ma demeure également vide. Seul. J’étais désormais seul au monde, j’avais tout perdu. Mon regard se posa alors sur une bouteille d’alcool. Je comprenais alors les gestes de mon père, autrefois. Lui qui s’était isolé dans ce liquide brûlant la gorge. Mais je n’étais pas lui, non, je n’avais rien en commun avec cet homme. Moi, j’étais seul.


Le désespoir m’avait ensevelit. Je m’étais éloigné du village. Après tout, j’étais seul et désemparé, de ce fait me retrouver dans la forêt sans la moindre présence humaine ne bouleversait pas mon état d’esprit actuel. Je me retrouvais à fricoter avec l’alcool, sans jamais me laisser aller. Les Dieux m’avaient maudit, je leur rendais la pareille. Le village se passerait de moi de la même manière que je me passais d’une quelconque présence. La solitude devenait mon refuge, je n’avais d’autre choix que de l’accepter. Je vivais de chasse et de collecte. Une nuit similaire aux autres, je me lançais seul dans la nature, à la recherche de gibier endormi. Je tombais alors sur celle qui m’ouvrirait les portes du salut. Une jeune femme à la chevelure dorée, se faisant attaquer par un loup. Du moins, j’avais pris la créature pour un loup, alors qu’il s’agissait en réalité d’une créature bien plus imposante et cruelle. Je parvins toutefois à chasser le monstre et par la même occasion, sauver la demoiselle, blessée. Lorsqu’enfin je croisais son regard, mon cœur s’emballa. Mon corps tout entier se trouva à la merci de l’aura mystique qu’elle dégageait, une force que jamais je n’avais rencontrée auparavant. Je l’invitais alors dans ma demeure afin de lui prodiguer des soins. Sa simple présence me faisait oublier tous les malheurs que j’avais rencontrés. C’est ainsi que je tombais sous le charme de la douce Sonja, qui chaque nuit venait me retrouver. Je n’osais rien à son égard, alors que les semaines s’écoulaient. Je patientais, admiratif face à sa personne. Je ne me posais aucune question, tandis que n’importe qui serait surpris face à cette situation. Pourquoi revenir, chaque nuit ? Qui était-elle ? D’où venait-elle ? Tant de questions dont j’ignorais les réponses, et je m’en contentais. Ce fût après de longues semaines qu’à son tour, elle tomba dans mes bras. Je me sentais renaître à ses côtés, oubliant mon passé. Mon seul désir était de vivre auprès d’elle, en faire ma femme. L’aimer du plus profond de mon âme. Je commençais finalement à croire que les Dieux s’étaient montrés cléments envers moi. Je m’apprêtais à leur pardonner, alors qu’une nuit, Sonja ne se montra pas. J’étais alors parti à sa recherche dans les bois, sans jamais la retrouva, malgré de nombreux jours et nuits de fouille intense. Ne la trouvant pas, je me fis finalement à l’idée qu’elle s’était lassé du pauvre homme que j’étais, et que comme tous les autres, elle m’avait abandonné. Durant de longs mois, je m’efforçais de subir cet abandon, retournant dans les bras de ma plus fidèle compagne, la solitude. Un sentiment ne me quitta cependant pas, malgré tous les efforts du monde. La rancune que j’avais à l’encontre de Sonja. Puis, un beau jour, alors que j’ouvrais la porte de ma demeure comme à chaque levé de soleil, je vis un poupon laissé là, tout juste né. La pauvre enfant n’avait même pas été nettoyée. Abandonnée tout comme je l’avais été. C’est pourquoi j’avais finalement décidé de garder l’enfant, et de l’élever en lui donnant tout l’amour dont j’étais capable. Sunniva, le Don du Soleil, c’est ainsi que je la prénommais. Je l’avais trouvé aux premiers rayons du soleil, c’est pourquoi j’avais choisi ce prénom, qui correspondait parfaitement à son sourire enchanteur et le bonheur qui émanait naturellement d’elle. Désormais père, je n’eus d’autres choix que de retourner au village, afin de l’élever dans les meilleures conditions possibles. Tout juste revenu, je repris le travail à la forge, faisant appel à mon amie Brynja pour s’occuper de ma jeune fille, lorsque je ne pouvais m’en occuper moi-même. Les années s’écoulèrent, et Sunniva grandissait incroyablement vite. Elle s’avéra rapidement être une petite fille rayonnante, qui attirait le bonheur vers elle. Quiconque croisait son regard, se sentait obligé de sourire. C’est ainsi qu’elle me permit de sortir la tête hors de l’eau. J’étais prêt à donner ma vie pour lui assurer sécurité. Elle n’était peut-être pas faite de mon sang, mais cela n’était qu’un détail pour moi. Lorsque les Géants des Glaces attaquèrent nous autres Vikings, je ne me préoccupais nullement d’eux, laissant les guerriers s’en charger. Je n’avais d’attention que pour ma petite Sunniva. Alors que les Géants étaient venus, il s’avéra que les Dieux pointèrent le bout de leur nez. Ils existaient donc. Cela ne changeait rien, strictement rien. Je continuais de les maudire, quand bien même ils avaient décidé de nous aider face à ce conflit. Par ailleurs, depuis peu, la nature semble se réveiller, et elle est plus furieuse que jamais. N’étaient-ils pas responsables ? Je me contente de les prier pour la bonne et dûe forme. Ils recevront des remerciements lorsqu’ils se montreront d’une aide véritable. Des menaces planent sur le village, tel qu’un dragon, et ils n’ont toujours pas daigné s’en occuper. Comment peuvent-ils se considérer Dieux ?

MON HÉROS Je t'ai déjà fait mes éloges sur skype, comme promis on va refaire plein de petits soleils toi et moi

Te voilà validé ! Tu vas pouvoir parcourir les mondes d'Yggdrasil en compagnie des dieux et des vikings ! Pour bien commencer, tu dois commencer par aller réserver ton avatar ici, comme ça personne ne te le piquera. Ensuite, tu peux aller ouvrir tes fiches de liens et de topics ici. Si tu as envie de créer un scénario, rien de plus facile, rendez-vous ici. N'oublie pas de réserver l'avatar de ton scénario également ! Ensuite, file donc créer ton sujet pour recevoir des missives, si tu es un dieu ou une valkyrie, fais en de même pour les prières que les mortels pourront t'adresser ici (création des topics de missives et prières obligatoire ).Enfin, si tu veux flooder et t'amuser, c'est là ! Si tu as la moindre question, n'hésite pas à nous envoyer un petit message, les MPs on adore ça Surtout, amuse toi bien parmi nous