Walk with me now Great Thunderer Thor, As you did with my ancestors centuries before.

THOR ODINSON

Strength, determination, pride, from you we learn,
Honor, respect, and love, we gladly give in return.

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ϟ Nom : Ma quintessence se miroite jusque dans les lettres de mon prénom, tonitruant et galvanisant telle la foudre, je suis la déité qui se susurre en patenôtre aux lippes des Hommes lorsque le péril est proche. Mon patronyme est d'une incommensurable royauté, et ramène aux cimes d'un panthéon que l'on vénère. Je suis le tout-puissant Thor Odinson. ϟ Statut : Je suis l'ambroisie parmi les Ases, aimé et adulé de tous, protecteur des éternels comme des éphémères. Je suis le bouclier du monde, l'illustre Dieu du Tonnerre. Je suis le présent, mais je suis également l'avenir, lorsque la couronne ceindra un jour mon crâne. Il m'incombe d'être digne de mon héritage, d'être digne d'Asgard. ϟ Famille : Aîné et légataire de sa Majesté Odin, enfant adoptif mais aimé de sa Majesté Frigga, fils biologique de la déesse Jörd, frère de Loki, Tyr, Bragi, Hermod, Saga et Balder, époux de la somptueuse Sif. ϟ Qualités : Les odes qui font mes dithyrambes me disent soleil d'un courage sans lisières, je suis le bienveillant qui préserve son prochain, et mon opiniâtreté m'y aide considérablement. Ma franchise n'a de pareille que la foudre qui vermicule le ciel, quant à ma loyauté, elle est un diamant brut à chérir et préserver tant que l'on peut en jouir. ϟ Défauts : Certains me honnissent et aiment à dire que je suis un hâbleur émérite, que mon indicible fierté de guerrier et que mon exubérance me perdront un jour. Etrangement, ma véhémence intrinsèque les dissuadent de tenir ce discours devant moi, car ils savent que ma pugnacité et ma rancune sont aussi légendaires que mon nom. ϟ Pouvoirs : Dans ma main trône l'auguste marteau Mjolnir, acolyte indissociable que je suis l'Unique à mériter ici bas. Il me permet de contrôler les éléments célestes à ma bonne guise, de faire naître les tempêtes sur terre et d'arroser les impies de l'ondée. Le tonnerre demeure mon élément favori et symbolique, témoignage direct de mes ires lorsqu'il résonna dans les mondes. Mon arme m'offre aussi la capacité de prendre mon essor depuis n'importe où, pratique lorsqu'il est question de pérégriner.

ϟ Penses-tu qu'Odin est un bon souverain ? À tes yeux, fait-il ce qu'il faut pour maintenir la paix entre les royaumes et l'équilibre dans l'univers ?
Nul n'aurait pu rêver meilleur souverain que le divin Odin lui-même, la quiétude des peuples est son apanage et mon héritage. Il est mon père aussi bien que mon exemple, je serais même comblé si je pouvais un jour être son épigone, et vivre un règne aussi glorieux que le sien. Faire sa fierté est ma raison d'oeuvrer, pouvoir vociférer à l'univers que je suis la chair de sa chair, son digne successeur qu'il aura forgé avec maestria. Je ne puis qu'être admiratif face à lui, plein d'une déférence naturelle et légitime, prêt à m'agenouiller à tout instant devant mon roi. Je défie quiconque désirant calomnier son nom de s'y essayer, et il goûtera à mon objection furibonde. Je me suis fait le serment de ne jamais être la source de son désappointement, parce qu'il est et restera à mes yeux, le Monarque par excellence.

ϟ Que penses-tu de la race des hommes ? À tes yeux, valent-ils autant que les Dieux, plus, moins ?
De toutes les créatures qui peuplent et sillonnent le monde, celle-ci est probablement ma favorite. Je ne me lasse jamais de les observer, pis encore, j'adore à les coudoyer pour des occasions plus triviales les unes que les autres. Depuis Asgard, je les entends quémander mes faveurs et ma toute protection... et j'ai cette ineffable sensation d'être leur obligé. Je m'échine à les défendre des plus innommables menaces, un dévouement que je ne considère point comme une besogne, et pour lequel ils me remercient à leur façon. Etre leur héros me sied, j'aime à ouïr leurs louanges et à profiter de leurs offrandes. Entre eux et moi, brille la nitescence d'un lien ténu que je ne pourrais moi-même expliquer, mais qui me convient tout à fait. Je n'omets pas que je suis un dieu et qu'ils ne sont que mortels, je leur suis en tous points supérieur, et c'est justement pour cela qu'ils ont besoin de ma personne.

ϟ Idunn a disparu, et ton immortalité s'est envolée avec elle. Es-tu inquiet, ou penses-tu que le problème sera rapidement résolu ? Penses-tu que Loki a quelque chose à voir avec cela, bien qu'il n'y ait absolument aucune preuve ?
Une opportunité supplémentaire de prouver mes facultés à défendre mes hoiries envers et contre tout. Voilà une déconvenue que je n'ai toutefois point vue arriver, le genre de surprise que je n'apprécie que moyennement. Il m'est impossible de soutenir l'idée que ma famille, mes proches, soient plus que jamais en danger, en proie à une précarité que nous n'avions pas connue jusqu'à maintenant. Je l'inhume au fond de mon être, mais je ressens une profonde peur pour chacun d'entre eux, et en particulier pour Sif, que je sais toujours au coeur de l'action. Je me plais à camoufler mon inquiétude au revers de mes rodomontades, dans l'espoir de lénifier l'importance de l'affaire, et... j'ai le poids du regard de mon père sur les épaules. Il m'a confié la tache non peu ardue de résoudre le tout, et je ne puis le décevoir. Quant à Loki... Sa mythique matoiserie me fait l'observer d'un air inquisiteur, j'aimerais tant croire qu'il est innocent, défendre son nom auprès des autres comme je l'ai toujours fait, cependant... Comment en être sûr ? Ce ne serait point là le premier complot dont il nous gratifie, et il me faut être sûr avant de l'accuser.

ϟ Prénom/pseudo : Thor ira très bien, pour le coup. ϟ Fréquence de connexion Théoriquement, je suis là fréquemment, mais autant ne pas trop m'avancer pour ne décevoir personne. ϟ Scénario, PV ou inventé ? PV, wesh What a Face

ϟ Comment as-tu connu le forum ? Je connais bien les admins, ma foi. ϟ Célébrité choisie : Chris Hemsworth ϟ Le mot de la fin : Je suis en r'tard, en r'tard ! En r'tard en r'tard en r'tard !... Mais j'suis là maintenant ! thor

HISTOIRE

Great protector, and defender of man. Shield and secure us here in our land.

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Hammer held high to heaven's door,
Where only the mighty eagles soar,
Lightning flashes left and right,
The elemental power that is Thor's might.

Death to Frost Giants, Dwarves, and Jotun,
None can stand before the son of Wotan,
His strength is limitless, his power divine,
Lightning his element, the thunder his sign.

L

'aquilon ventait tout contre ses atours. Il tentait, vainement de s'infiltrer sous le textile d'ébène pour gélifier le derme qui se camouflait sous les couches protectrices. Il soufflait, son haleine de gèle dans la flavescente crinière qui se constellait d'une poussière nivale, en plein faciès de l'imposant quidam qui semblait de marbre. Ses iris d'un azur similaire aux cieux d'été scrutaient, depuis le juchoir sur lequel il se trouvait, la vénusté architecturale de la cité d'Asgard. L'Unique. La Merveilleuse. Un paysage duquel l'on ne pouvait se lasser, point même lui, l'impétueux en titre. Mais s'il n'avait jamais assez d'en admirer les divins pans, aujourd'hui, cela ne suffisait guère à lénifier l'ire qui doucement, s'exacerber. Plus ses pensées fluaient dans un syllogisme fou, auquel il ne désirait pas foncièrement croire, plus il la sentait. La colère, s'immiscer dans chacune de ses veinures et parcourir ses membres, d'un antipode à un autre, jusqu'à achever sa course droit dans son palpitant effréné. De là, le sang s'en venait pulser à ses tympans, offrant à son crâne des maux lancinants et particulièrement importuns. Il n'aimait pas cela. Il n'aimait pas cela, du tout. Il abhorrait la situation, il suait d'exaspération quand aux circonstances que d'aucuns auraient jugé fâcheuses, mais qui était en réalité dramatiques. Iddun... Disparue. Plus qu'une réminiscence d'éther auprès de l'arbre fruitier, plus rien qu'une douce regrettée, captive de quelque intriguant osant défier les dieux eux-mêmes. Peu d'individus seraient assez hardis et auraient pu profiter de l'occasion pour ourdir pareil complot, ce n'était pas n'importe qui. Et ce n'était pas pour n'importe quoi. Quelqu'un voulait occire les déités elles-mêmes. Quelqu'un voulait les voir agonir, ou périr de leurs meurtrissures, ne jamais se relever de leurs batailles. Et cet impudent, finirait calciné par le feu céleste, il s'en était fait le serment. Oui, il avait juré sur son patronyme de résoudre le mystère, abandonnant son discours au courroux de l'instant. Ce ne fut qu'ensuite, une fois dans la solitude et taraudé par les incertitudes, qu'il s'était mis à douter quant au respect de cette promesse... s'il s'avérait que Loki était impliqué. Il fallait être totalement inepte pour ne pas y songer, mais si tous les index accusateurs pointaient déjà, plus ou moins tacitement, dans la direction du sombre prince, lui s'y refusait encore. Il avait l'espoir. Il désirait ardemment croire, à son innocence. Pauvre fou.

Les commissures de ses lippes se raidirent en une expression torse, les noirs freux perchés auprès de lui levèrent un bec inquisiteur, et ils sentirent. Ils sentirent l'électricité dans l'air, la pesanteur atmosphérique qui créa une bourrasque parmi les astres de neige. Dans un croassement annonciateur, ils prirent leur essor, tandis que le ciel sembla se couvrir. Les prunelles du colosse se ternirent avec lui, la pugnacité se fraya un sentier dans ses viscères, et d'un puissant coup de talon, frappa l'or et le marbre. Plusieurs balustres se fendirent dans un sinistre craquement, puis, se détachèrent pour tomber à l'étage inférieur, emportant avec eux un bout du balcon princier. Dans une volte-face à la grâce augurale, il quitta la tribune pour retourner dans le faste de la chambre, seulement l'une de celles qui leur étaient réservées, à eux, époux et futurs souverains. Chacun de ses pas foulait le sol comme s'il allait y forer ses empreintes, il sut, dès lors, qu'il serait incapable de la contrôler. La furia, dévastatrice dans son intempérance, et à l'instant même où il pénétra la pièce, ce fut l'objet le plus proche qui en subit les conséquences : un buste sculpté dans la plus raffinée des matières, à sa propre effigie. Il souleva son jumeau modelé dans un rugissement de démence, et l'envoya s'écraser sur l'immense coiffeuse qui fut broyée. Tout se produisit très vite, et en moins de temps qu'il n'en fallut pour le dire, la moitié des lieux fut saccagée, jusqu'à ce qu'il ne heurte une petite masse métallique, vers laquelle il baissa les yeux. Sa véhémence si succinctement accrue se lénifia aussitôt, entre deux souffles rauques, il s'inclina et ramassa ce qui s'avérait être un casque désuet, mais fort bien conservé. Un casque, qui le submergea d'une houle mémorielle.

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« POUSSE-TOI TYR ! C'EST MA PLACE !! »

Et d'un gigantesque coup d'épaule qu'il ne chercha même pas à modérer, il le fit descendre du socle temporairement débarrassée de sa ronde-bosse, qui ne tarderait probablement pas à être remise à sa place. Il s'y dressa fièrement, les bras croisés, ses cheveux d'or au vent et un sourire déjà présomptueux accolé au visage. Thor toisa Tyr. Tyr qui venait de se faire violemment chasser du trône de fortune qu'il avait pourtant trouvé le premier, Thor qui s'en était emparé, parce qu'il était dans l'ordre des choses que tout lui revienne. En l'occurrence, il en avait présentement besoin pour s'adresser à la cohorte amassée autour d'eux, qu'il voulait dominer par la hauteur pour se faire visible de tous. Car du haut de ses douze ans, le prince héritier savait parfaitement ce qu'il désirait, et mieux que tout, il savait comment attirer les foules. Une once de mois les séparait seulement avec le second né, mais cela était amplement suffisant pour le condamner à n'être que le deuxième... toute son éternité durant. Bien sûr, l'aîné fit fi de toute excuse, arrogant dans sa prestance, ce fut d'une phonation péremptoire qu'il déclama haut et fort aux petits asgardiens ci-présents.

« Le point de ce jour nous ouvre la route vers une nouvelle odyssée, dont je, bien évidemment, suis le héros qui vaincra les redoutables ennemis ! Voici l'intrigue : tout Midgard est assiégé par les Jötuns ! Ils sèment le chaos et la dévastation partout où ils passent, et vous, pauvres mortels, suppliez le roi d'Asgard – Moi. - de vous venir en aide. Puis, dans ma grande bonté -- » Il entendit le hoquet goguenard de Tyr, qu'il châtia d'un coup sur le crâne. « puis dans ma grande bonté, disais-je, je descends des cieux pour vous sauver ! » La troupe d'enfants s'exaltèrent en choeur, d'ores et déjà prêts à remplir leurs rôles lorsque l'attention générale fut happée par des geignements poupons. A la base du socle, un adorable bambin qui bavait encore, sa tignasse bistre dressée sur sa tête, il observait le blond avec une expression intriguée et tendit la main vers lui pour manifester son envie de le rejoindre. « Hermód ! Que fais-tu ici ? As-tu encore échappé à la vigilance de Mère ?... Tu es trop fort. » Thor se pencha et prit le garçonnet dans ses bras. « Tellement fort que tu seras... euhm... tu seras... Tu seras mon espion en chef ! Tu es rapide, agile et discret, tu soupçonnes l'attaque des Jötuns depuis un moment, tu les as vus arriver et tu te hâtes vers le palais pour me prévenir de la menace ! D'accord ? » Une bulle de salive éclata à la bouche du petit Hermód. « Je prends ça pour un oui ! Bon, maintenant... Hé ! » Alors qu'il était sur le point de poursuivre dans sa lancée, son oeil vif avait repéré un galbe à demi racorni au revers d'une statue. Il bondit alors de son piédestal, confia son petit frère à l'une de ses camarades, et fila au triple galop jusqu'à l'ombre aperçue. « Vu ! Trouvé !! J'te TIENS ! » Et il ceintura un peu brutalement le pauvre individu, auquel il ébouriffa sa chevelure d'onyx dans un geste purement affectif. « Pourquoi tu restes dans ton coin Loki ? Allez viens ! » Sans l'interroger davantage, il l'entraîna avec lui jusqu'à son point de départ, passant l'un de ses bras autour de ses épaules avant de tonitruer de son phonème naturellement élevé. « Je vous présente mon acolyte, mon fidèle bras droit sans lequel la victoire serait difficile ! Loki, tu es un mage-guerrier, mon protecteur et mon allié le plus illustre, grâce à toi, j'ai déjà échappé à une mort certaine, et dans ce combat-ci, tu te tiens à mes côtés, comme depuis toujours ! » Il sembla que la description du personnage parvint à faire naître un sourire, si rare, si précieux, sur le minois de l'adopté. Tant pis si les autres se faisaient dubitatifs quant à l'inclure dans l'aventure, Thor était l'unique à choisir, et il avait décidé que rien ne serait possible sans lui. Il adressa une immense risette à ce dernier, avant de guigner sur le côté et de remarquer un élément qu'il avait sensiblement omis dans la foulée. Un élément qui ne manqua pas d'éveiller son espièglerie. « Ah oui et... Tyr, c'est le chef des Jötuns ! A L'ATTAQUE ! »

Impulsif, l'héritier fut le premier à se jeter corps et âme dans la lutte improvisée, plongeant depuis son juchoir sur le second né pour l'écraser de tout son poids, et ce, avant qu'il n'ait eu le quelconque loisir d'objecter son rôle. Tels d'invétérés apôtres, les autres enfants suivirent le mouvement et tous s'élancèrent sur l'antagoniste juré et tout désigné, qui ne put que subir face aux nombres d'assaillants. Les rires s'amalgamaient aux hurlements, l'innocence juvénile, l'inconscience de l'avenir qui se miroite dans les attitudes des uns et des autres. Le futur s'esquissait dans leurs jeux de guerre, une guerre qu'ils mèneraient plus tard, avec bien moins de frivolité. Ils guerroyèrent ainsi durant un moment, dans l'insouciance infantile, jusqu'à ce qu'un binôme ne s'approche de la cohue. L'aîné se rehaussa tout de go, puis une seule sommation de sa part suffit pour faire cesser les fallacieux combats. Il s'avança aux devants du capitaine des Einherjar, Vidar, qu'il connaissait bien et avec lequel il se mit à palabrer. Un instant plus tard, et ledit capitaine se plut à déposer son propre casque sur le crâne encore trop frêle du blondinet, qui s'offrit une encore plus grande allure de chef incontesté des troupes.

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Le casque du défunt Vidar. Ses phalanges glissèrent sur les glyphes en parfait état, un grand homme, qu'Asgard avait pleuré lors de son trépas. Lui-même regrettait cet illustre capitaine qui aurait aujourd'hui était rien de moins que son beau-père, et Odin savait comme il aurait aimé lire la fierté dans ses calots, qu'il aurait posé sur sa fille et dorénavant future souveraine du royaume. Son regard céruléen fut intuitivement happé par la chatoyante alliance qui ceignait son annulaire senestre, emblème de son mariage, mais par-delà cela, symbole de son amour intemporel pour sa compagne. Cette fois, il guigna parmi les décombres, fit quelques pas, puis leva la planche brisée du mobilier pour découvrir, non sans émoi, un objet qui avait échappé à sa vigilance et auquel il tenait pourtant. Dans le fatras, une statuette de cristal, un somptueux cygne qui, dans son inertie, respirait pourtant la grâce. Il l'avait fait sertir de jade entre l'or usuel et l'or blanc, en hommage aux mirettes d'un indicible teinte verte de Sif. Sif, elle était tout ce qu'un dieu pouvait convoiter, elle n'était pas une âme-soeur – elle était tout simplement son âme. Passion infuse, il n'imaginait aucune aube, aucun crépuscule sans son délicieux minois, sans sa fragrance pour le rasséréner. Elle était un onguent à ses plaies, la meilleure épouse que le fatum aurait pu lui donner. Avec une surprenant délicatesse, le prince doré dégagea la sculpture animale du désordre et la contempla sous toutes les coutures. Si fragile, c'était un miracle qu'elle ne soit pas même éraflée. Elle était comme l'originale, plus robuste que ce que quiconque aurait pu imaginer, au cœur diaphane et précieux, radieuse comme toutes les gemmes de cet univers. Une telle œuvre d'art entre ses paluches de guerrier semblait minuscule, prompte à être réduite en poussière d'un simple mouvement trop abrupt, mais... il savait dûment la chérir.

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« J'ai grand soif ! A boire ! Festoyons dignement ! » Le poing du colosse s'écrasa sur la surface lustrée de la table, qui frémit dangereusement sous son assaut, qui ne surpris néanmoins pas ceux qui y siégeaient. Tous étaient accoutumés à la truculence du Seigneur du Tonnerre, sa voix de rogomme était l'immuable foudre du palais, et il était l'épicentre de toutes les attentions même lorsqu'il n'agissait pas dans ce but. Attablé auprès d'Odin en personne, Thor tendit sa coupe à une servante qui s'empressa de la lui remplir jusqu'au bord – coupe qu'il lampa aussitôt, pour mieux s'en faire servir une seconde instantanément. Sourire vaniteux et sempiternel, taillé dans le marbre de la fierté elle-même, aucune incertitude ne venait jamais excorier l'illustration d'omnipotence qu'il miroitait. Une longévité rêvée, jalousée par une pléiade d'insatisfaits qu'il toisait de toute sa suffisance. Tout lui faisait risette. Absolument tout, même ce que nul n'aurait jamais soupçonné...

« Père. Puis-je ? » Il attendit l'approbation de son divin géniteur, manifestement curieux quant à ce que son fils prodige pouvait bien avoir à l'esprit pour prendre la parole de la sorte. Celui-ci se leva, mira l'assemblée, puis déclama dans un haussement phonique qui eut tôt fait de couvrir toute la salle de banquet. « Asgardiens ! Dieux et Déesses, mages et guerriers. L'héritier du Père de Tout a une annonce de la plus haute importance à vous faire, car il a pris une décision substantielle. Une décision qu'il ne justifiera autrement que par la voie du cœur, par le cri du destin lui-même. En ce jour, moi, Thor, héros de Midgard et protecteur d'Asgard, figure adulée des peuples et seul capable de soulever Mjolnir, fais le serment de me détourner de toute concupiscence officieuse. En ce jour, que les sujets du royaume s'exaltent et que les verres s'élèvent, en notre honneur, à Sif et à moi-même. » Tous les regards biaisèrent en direction de la sylphide, subitement blême, et vers laquelle Thor leva sa coupe. « Dame Sif, fille de feu le capitaine Vidar, qui devient mon épousée et de ce fait, prendra incessamment sous peu le titre de princesse héritière d'Asgard. »

L'on brama de concert, l'on célébra, l'on trinqua et surtout, l'on congratula les désormais officiellement fiancés pour la gloire de l'avenir. L'adonis s'enfiévrait de bonheur sous les tapes affectives de ses comparses et les félicitations de ses parents qui, même pris de court par la déclaration, ne semblaient pas moins enchantés de cette perspective qu'ils n'auraient guère suspectée. Ils ignoraient, comme le reste du monde, qu'il y avait quelques sorgues de cela, il avait passé la plus idyllique nuit d'amour depuis qu'il avait goûté à la chair d'une femme. Il en avait connu, de ces voluptueuses créatures, à travers les siècles passant, mais elle était unique. Elle était l'élue, non point d'un choix stratégique quant à l'utilité d'une alliance matrimoniale, mais celle de son cœur. Entiché depuis fort longtemps, il était parvenu à ses fins et lui avait fait la promesse que ces sentiments qu'il narrait si hardiment ne péricliteraient pas après leur union charnelle, ni même après celle qui aurait lieu avec les neufs royaumes pour témoins. L'ultime façon de le lui prouver, car dans l'égoïsme de son initiative, il ne désirait que de la rendre heureuse, pour toujours. Elle l'avait simplement appris en même temps que tout le monde.

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Un siècle. Cent années qui s'étaient écoulées depuis ces agapes, où il l'avait demandée en mariage d'une manière somme toute personnelle, et qu'ils n'avaient pas vues passer. Ce n'était rien ou si peu lorsque l'on avait l'éternité devant soi, leur couple était encore chancelant, pas aussi solide qu'il aurait aimé qu'il soit. Car ils ne s'étaient pas encore mutuellement apprivoisés, il fallait laisser le temps au temps, disait-on. Quand bien même, l'amour brûlait toujours d'une flamme à l'ineffable pureté, il l'aimait comme au premier jour, et s'amusait encore d'avoir eu à la courtiser durant tant d'ans qu'un mortel aurait préféré se résigner avant de devenir géronte. Il l'avait voulue, il l'avait eue, et il la garderait. Envers et contre tout ce qui serait susceptible de se dresser entre eux, quitte à devoir lutter contre lui-même, contre son comportement qu'il savait plus qu'ardu à supporter, même pour une telle guerrière.

« Maître ? » Interrompu dans sa rétrospection, la déité se tourna en direction de l'éphèbe qu'il n'avait pas entendu arriver. Thialfi se tenait là, encore à l'orée de la porte. Son homme-lige depuis maintenant une décennie, le seul à jouir de privilèges envers lui, et surtout... l'unique humain avec sa petite sœur à vivre dans le royaume d'Asgard. Il sembla pris de court par la nouvelle décoration des lieux, bien que peu pantois, au final, et préféra annoncer la raison de son incursion sans tarder. « Pardonnez-moi de vous incommoder, mais-- » Coupé net dans son élan, le mortel se fit presque piétiner par une masse qui entra dans la chambre et qui ne s'immobilisa qu'une fois face au prince doré. « Thor. Trêve de formalités, Sif et Tyr ont besoin de toi. » L'incarnation du Tonnerre sentit son sang ne faire qu'un tour, la rage se mit à suinter par tous les pores de sa peau, et dans sa denture contracturée, il articula. « Heimdall... »La force d'une oeillade, la résolution grondante du mari, du frère, que l'on incombe de faire son devoir. Protéger le royaume, préserver les siens, et n'était point encore né celui qui, demain, fera agonir les siens. Son bras se tendit dans un déploiement de muscles, et d'un appel spirituel, il fit injonction à son arme de le rejoindre. L'auguste marteau, antérieurement abandonné dans une encoignure de la pièce, la traversa pour venir se loger dans la paume de son propriétaire. Un duo craint de tous, un duo qui était prêt à partir en croisade. « Conduis-moi à elle. »

Elle. Parce qu'en dépit des galéjades qu'il vouait toujours à Tyr, il l'aimait aussi, mais certainement pas au même paroxysme qu'il adorait Sif. Et s'il y avait priorité à mettre sur l'un d'entre eux, la réponse était toute trouvée. Le temps d'emprunter le Bifröst à l'aide de son passeur, et elle serait hors de danger. Jusqu'à la prochaine fois, car en dehors de l'intrigue des pommes d'or, les écueils continuaient.

MON AMOUREUX fire

Genre je suis tellement contente que je sais même pas quoi te dire brille

En plus quelle classe dans le choix de citations, gifs et j'en passe fall

Bref, tu sais que je t'aime, même que jte njut

Si tu as une question, tu sais où me trouver hinhin

ON A PLUS QU'A ALLER FAIRE DES BÉBÉS fire

Bienvenue parmi nous mon pote de mauvais temps What a Face

Et bon courage pour la suite de ta fiche brille

Oh mon frère, tes mots m'avaient manqué brille

Hâte de rp avec toi, bienvenue parmi nous et bonne chance pour le reste de ta fiche ! keur

Sif - Dis-le encore que tu m'aimes, fais mes éloges et va m'attendre dans la chambre t'ai-je ordonné ! njut

*sort*

Ràn - Je tente d'imaginer nos deux personnages en colère en même temps... L'apocalypse mdr

Tyr - Graou frérot, prépare toi à prendre une branlée hinhin

Merci à tous les trois, et je préviens d'avance que le reste de ma fiche viendra progressivement par contre, tout dépendra de mes activités de fin de semaine

Mon bro chéri qui m'aime même si je ne suis pas très très gentil hi hi hi Trop contente de savoir que c'est toi qui joue Thor ! Hé hé hé je sens qu'on va autant se détester que s'aimer et que ça va encore faire es rps de fifous !

Bref, Bienvenue, comme toujours j'aime ta façon d'écrire : je suis en totale admiration

Oh je me doute que ça va être intense petit frère, je vais tâcher de ne pas faire passer la rage de Gabran envers Aodhan ici, sinon ça risque de faire mal à Loki Laughing

Je sens que ça va être drôle !

Thor

Bienvenue ! Tellement contente que tu sois ici on va pouvoir continuer à admirer tes rps ! green

Bienvenue Thor!
C'est la première fois que je lis tes écrits et je suis en total admiration, c'est tout simplement de la poésie fire

Solveig - Oh, tu étais sur will'o ? Tu avais Tamsin aussi ? What a Face

Eyrah - Merci beaucoup pour ces jolis compliments, je suis content que ma plume te plaise

Thor Odinson a écrit:: Tyr - Graou frérot, prépare toi à prendre une branlée

Ca commence fort haha

Ne t'inquiète pas, je te le rendrai bien frangin eheh

Thor en mode fangirl

Le début de ta fiche donne singulièrement envie d'en lire plus, il me tarde de dévorer l'histoire que tu vas rédiger :red:Bienvenue officiellement dieu de la foudre, bon courage pour terminer ta fiche et au plaisir de te croiser en RP

Je vais essayé de ne pas faire passer également la rage, la haine d'Aodhan envers Gabran hi hi juste garder l'admiration et le respect qui'l avait pour ce dernier slurp

Tyr - J'ai hâte, j'ai hâte ! yaaa

Thorvald - Merci bien amoureux

et avec un tel prénom tellement peu inspiré du mien ( Comment pourrait-il en être autrement ? Je suis le meilleur. /ZBAAAFF/ ) je ne peux que t'aimer njut

Loki - On va dire ça huhu

Va falloir qu'on assure, on a une réputation à tenir !